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Pukkelpop 2013 : compte-rendu

Évidemment avec un peu de retard, voici mon compte rendu du Pukkelpop 2013 ou plus exactement du jeudi 15 août, premier jour du festival. Je l’ai peut-être déjà écrit auparavant, mais les festivals, je n’en fais plus. Trop de monde, trop cher, performances artistiques rarement au niveau des concerts et salle, etc etc. Mais bon, une fois de temps en temps, si l’occasion se présente, je m’octroie le droit d’aller voir des groupes que je n’ai jamais vu (Pavement aux Ardentes, Faith No More au Pukkelpop) ou, dans ce cas-ci, une affiche particulièrement intéressante pour moi.

Pukkelpop 2013On le sait, le coup de génie du Pukkelpop, c’est de commencer le jeudi, et donc d’éviter la concurrence des festivals du même weekend (Lowlands, plein de trucs en Allemagne qui changent de nom chaque année) tout en profitant des groupes qui sont en tournée des carnavals européens. Le jeudi était de loin la journée la plus intéressante du weekend, encore plus suite à l’annulation de Neil Young le lendemain.

Ma journée a commencé assez tôt de de manière surréaliste, avec Oathbreaker dans The Shelter. The Shelter, c’est la scène punk/hardcore/metal, et elle se trouve tout au fond du site, il est assez difficile de s’y trouver par hasard. Et Oathbreaker, c’est un groupe belge qui marie joliment black metal et hardcore (leur dernier album est sorti chez Deathwish Inc. et est produit par Kurt Ballou de Converge). On a donc eu ce mélange réussi vers midi, avec des lumières stroboscopiques, des canons à fumée et la voix inquiétante de la chanteuse Caro.

Arrivait ensuite, dans le Club (la plus petite scène « majeure ») Mikal Cronin, auteur d’un de mes albums de l’année et qui était en train d’installer son équipement quand je suis arrivé, tranquillement, m’installer devant lui. Même si c’était, selon Cronin, « the biggest tent we’ve ever played », il était encore trop tôt pour la remplir (même si c’était quasi le cas toute la journée, on y reviendra). Pourtant, Cronin et son groupe étaient impeccables, jouant une quarantaine de minute de pop songs parfaites extraites de ses deux albums solo. Et malgré deux cordes cassées (sur douze, heureusement) tout au début, il a continué comme si de rien n’était. Classe.

Retour sous le Shelter pour la fin des Menzingers, impeccable groupe punk qui m’a toujours fait penser à un Gaslight Anthem qui aurait gardé l’esprit punk. Excellentes chansons à scander, rien à dire. Ensuite, Parquet Courts, qui confirme sur scène leur réputation de Pavement punk, c’est bordélique, chanté par plus ou moins tout le monde, mais c’est aussi très bien. Je me fais ensuite entraîner de nouveau au Club pour rencontrer un ami (coucou Julien) mais je me fais aussi bien chier, parce que déjà que sur disque, je n’ai jamais compris la dithyrambe autour d’Allah-Las, mais sur scène, c’était, donc, chiant. Pas mauvais du tout, juste répétitif.

Autre must-see de ma journée, Surfer Blood, dont l’album Pythons sera probablement dans mon top 10 2013. Le concert était aussi fort bon, avec une majorité d’extraits de leur premier album. Le bedonnant chanteur John Paul Pitts s’est promené dans le public avant d’emmener son groupe dans un final plein de feedback et de bonheur, c’était bien. À un moment de la journée, j’ai vu Kendrick Lamar sur la grande scène, je pourrai donc dire que je l’ai vu quand il sera devenu la mégastar interplanétaire qu’il est censé être. Mais je n’avais pas le temps (enfin, disons que j’avais fait mes choix).

Parce que les choses sérieuses allaient commencer avec Deftones, un de mes groupes préférés de tous les temps, simplement. Et après les avoir vu pour la première fois il y a une quinzaine d’années, cela fait un bien fou de les retrouver en meilleure forme qu’à l’époque, et avec une discographie récente exceptionnelle, ce qui n’est le cas d’aucun de leurs contemporains. En une petite heure de concert, impossible d’avoir une longue setlist, mais le groupe a pioché dans presque tous ses albums : mention spéciale à Elite chanté (hurlé) dans le public, la merveilleuse Sextape ou un final avec deux morceaux d’Adrenaline, pour le bon vieux temps. Malgré la tragédie qui a frappé le groupe (l’accident suivi du décès du bassiste Chi Cheng), il a réussi à garder la tête très haute, notamment grâce à un remplaçant de choix, Sergio Vega. Un Sergio Vega qui faisait double emploi, car il jouait également avec Quicksand, légende du post-hardcore emmené par Walter Schreifels, aussi membre de Rival Schools et Gorilla Biscuits. C’est là que la fatigue a commencé à se faire sentir, et je n’ai pas pu apprécier Quicksand assez longtemps, malheureusement. Les festivals, sur papier, c’est très bien, mais en vrai…

Un peu comme Miles Kane, tiens. Je l’aime bien, ses compos sont chouettes même quand ce n’est pas Alex Turner qui les écrit, et son groupe est bon, même quand Alex Turner n’est pas là. J’ai juste du mal avec sa voix, mais c’est très personnel. Mention spéciale à son code vestimentaire qui l’oblige à porter un col roulé sous les projecteurs du Marquee.

En me dirigeant vers la grande scène, pour ne pas être trop loin pour Nine Inch Nails (m’empêchant d’ailleurs de voir Johnny Marr massacrer des chansons des Smiths), j’ai été jeter un oeil sous le Club où jouait Glen Hansard et une fanfare de 350 personnes au moins. Ce qui change beaucoup de ses concerts en solo. Pas mieux, pas moins bien, juste différent. Mais un festival n’est pas non plus le meilleur endroit pour apprécier cet artiste unique sous bien des aspects.

Nine Inch Nails, donc. Mes efforts étaient inutiles, j’aurais pu facilement me retrouver assez près de la scène tant le public ne semblait pas intéressé… Pourtant Trent Reznor, de retour en tant que NIN après cinq ans, apporte un show grandiose avec murs de LED, écrans mobiles et mise en scène très précise faisant la part belle aux cinq musiciens qui changent constamment d’instruments. Mais Reznor a toujours eu un tempérament disons, imprévisible : il n’a pas apprécié de commencer en plein jour et encore moins de jouer devant un public majoritairement composé de fans d’Eminem attendant le retour du fils prodigue. En « punition », il n’aura pas joué ses deux morceaux les plus célèbres (Closer et Hurt), terminant le concert dix bonnes minutes à l’avance. Heureusement qu’il était irréprochable, le concert, mêlant nouveaux morceaux (Copy of a, Came Back Haunted) et anciens parfois réarrangés (Sanctified), passages instrumentaux intenses (Help Me I Am In Hell) à un barrage final de hits (Only, The Hand That Feeds, Head Like a Hole). Ceci dit, à Reading, T-Rez a fait encore mieux : fâché de jouer avant Biffy Clyro, il a complètement réarrangé son set en ne jouant aucun hit.

Dernier passage par le Club pour voir Savages de loin, aussi intense que prévu, mais j’avais faim, mon ami et grand esthète Arnaud aussi, la vie est une question de choix et de priorités.

À partir de là, tel deux saumons remontant les rivières, nous avons bravé les armées de fans d’Eminem (sérieux, c’était dingue) pour nous retrouver de l’autre côté du site, passant à côté de Hurts qui avait attiré la grande foule, pour finir au premier rang d’un Shelter probablement décimé par ce qui est passé avant, j’ai quand même loupé Fucked Up et The Bronx. Mais je n’allais certainement pas rater Alkaline Trio, groupe de mon coeur et de maintes crises existentielles. J’étais même par hasard au premier rang, mais quand tu es au premier rang du concert d’un groupe dont tu connais tous les morceaux, et que tu n’as pas la moindre idée de ce qu’ils jouent, soit c’est Radiohead, soit le son est pourri parce que tu es trop près. Je me suis reculé, recentré, et c’était tout de suite nettement mieux. Une heure d’Alkaline Trio, c’est peu (même si nettement trop pour mes compagnons d’un jour qui ont quitté la tente, voire le site) mais Messieurs Skiba, Andriano et Grant ont fait un maximum, piochant dans presque tous leurs albums, passant d’un chanteur à l’autre pour un set sans temps mort, sans point faible. S’il y avait un Dieu, il devrait les bénir.

Il était alors 1h du matin, mes pieds étaient en compote, mon dos une autre métaphore fruitée, mais ce n’était pas fini, oh non… Car dans le Marquee allaient commencer ces sauvages punk cinglés de Godspeed You! Black Emperor. Alors, oui, j’aime beaucoup GYBE. Leur dernier album est fabuleux, et leur concert était magique, une dizaine de musiciens qui jouent 3 morceaux en 1h30, des morceaux qui vivent, qui évoluent, des musiciens qui se nourrissent les uns des autres. Mais à ce moment-là, dans cet état physique, c’était assez dur à supporter. Mais un peu comme un concert de My Bloody Valentine, ou de Fucked Up justement, c’est une expérience physique intense, et c’est ça aussi, la musique : une expérience physique.

C’était donc aussi bien que possible, ce Pukkelpop 2013, on pardonnera même à Trenty son ptit caca nerveux. Mais comme évoqué plus haut, je continue à penser qu’un festival tel que celui-ci, c’est comme un repas qui sent meilleur qu’il ne goûte. Les clashes horaires, le son souvent à la ramasse, des sets toujours courts voire raccourcis, un public absent (mais heureusement pas hostile, on n’est pas en UK) : c’est l’évidence même de le dire, mais les concerts en salle, c’est quand même mieux. Malheureusement, l’état actuel de l’industrie musicale et l’insignifiance générale de ce pays en termes de salle de taille décente (plus grand que l’AB, plus petit que le Sportpaleis, moins pourri que la Lotto Arena) font que beaucoup de ces groupes (au hasard, NIN, Deftones, Alkaline Trio, Eminem, et j’en passe) ne s’arrêteront ici que pour jouer à Werchter/Dour/Pukkelpop. C’est donc ça, ou rien. Même si c’est souvent rien, parfois, je choisis ça. Et je ne le regrette pas.

edit : j’ai honteusement oublié de dire que j’ai aussi retrouvé mon pote Tony avec qui j’ai vu Deftones, et qui a écrit un compte-rendu des trois jours (parce que lui, il est cinglé) sur son excellent blog, Music Doesn’t Exist in my Country.

Top albums 2012 : 100-71

Music Box 2012 1A défaut d’avoir écrit beaucoup cette année, je me rattrape avec le plus long top (commenté!) de fin d’année de l’histoire de Music Box, cent albums. La publication se fera en quatre étapes, avec pour commencer les trente derniers. Un très long playlist Spotify reprendra un extrait de chaque album ainsi que d’autres morceaux.

100 Bloc Party – Four. Après des mois de drama concernant leur séparation, la sortie du quatrième album de Bloc Party n’a finalement pas intéressé grand monde. Malheureusement, il n’est pas très bon, tentant maladroitement de récupérer la fougue du premier album en y ajoutant des grosses guitares qui ne leur vont pas du tout. Leur temps est écoulé.

99 Therapy? – A Brief Crack of Light. Juste parce qu’ils sont là depuis très longtemps, refusent d’être mauvais et encore plus de se répéter.

98 A Place To Bury Strangers – Worship. Une grande déception personnelle tant leur album précédent était percutant. Ici, on a la même chose en moins bien, en moins inspiré, en plus mou. Et ce n’est même pas une bonne pub pour l’atelier de pédales d’effets DIY d’Oliver Ackermann.

97 Django Django – s/t. On essaie de nous forcer à croire qu’il y a une sorte de mouvement de nouvelle pop/rock indé, mené par Alt-J et comprenant quelques seconds couteaux comme Egyptian Hip-Hop ou Django Django, probablement l’équivalent de Menswear dans les années 90.

96 Breton – Other People’s Problems. Electro-math-rock claustro intrigant et intéressant.

95 Tribes – Baby. Vu qu’il faut inévitablement voir un peu partout les signes d’un retour de la Britpop, on sort de nulle part (enfin si, Camden, évidemment) un groupe à chansons de stade, qu’on qualifiera sans doute de post-Libertines et pré-Palma Violets. Pour l’originalité, on repassera, mais au moins ce ne sont pas les Vaccines.

94 Bad Brains – Into the Future. Pionniers du hardcore de DC ‘77, ils sont au moins autant reggae que punk. Trente-cinq ans après, la recette marche étonnamment toujours aussi bien (j’aime pas le reggae), surtout les voix stoned et psychocinglées de HR.

93 The Datsuns – Death Rattle Boogie. Parce qu’on les avait oublié, et que les néo-zélandais rockent toujours aussi fort qu’avant. Aucun génie, peu d’originalité, mais beaucoup de coeur et d’enthousiasme, alors que leurs rivaux de l’époque ne sont plus du tout au même endroit.

92 The Hives – Lex Hives. C’est un album des Hives. Il n’apporte rien, n’arrive pas à la cheville des premiers, mais cela suffit amplement pour le placer dans un top 100. Merci Randy Fitzsimmons d’écrire de bonnes chansons et de réussir à nous faire tomber dans les gimmicks à chaque fois.

91 Billy Talent – Dead Silence. Punk post-hardcore, rageux, efficace et ample,. même si un peu trop long. Merci d’être revenus parmi nous.

90 The Cast of Cheers – Family . Ne vous trompez pas, Bloc Party a juste changé de nom et s’est inspiré de Battles plutôt que de Soundgarden. Par contre, l’inspiration n’est pas toujours là non plus.

89 Lana Del Rey – Born To Die. Derrière les controverses et les coups marketing, on a une chanteuse qui s’est révélé, tout au début, touchante. Malheureusement, après Video Games/Blue Jeans, le reste est mauvais, médiocre et tellement plat qu’elle se sent obligée de raconter des conneries pour qu’on parle d’elle. Ce qui n’arrivera bientôt plus.

88 Soundgarden – King Animal. Personne n’en avait besoin, mais ils sont revenus quand même. Et bien que l’album de réunion n’arrive pas au niveau du modèle du genre (Dinosaur!), il est suffisamment décent pour ne pas être embarrassant, et compte tenu du passif du chanteur, c’était pas gagné.

87 Green Day – Uno/Dos/Tré. Exemple encyclopédique de quantité vs qualité. Les 14 meilleurs morceaux sur un simple album, et il aurait été bon, dans la première moitié de la disco du groupe. Mais là, on se retrouve avec trois albums tous trop longs, et souvent trop similaires. Uno est punkpoppesquement sympa, et au moins, on n’a que très peu de trucs prétentieux à la Jesus of Machinchose, mais on a dépassé l’indigestion.

86 The Smashing Pumpkins – Oceania. J’ai beaucoup de respect pour la vision intransigeante de Billy Corgan (et le fait qu’il est responsable d’au moins deux des meilleurs albums des 90s), mais c’est assez symptomatique de remarquer qu’on a accordé plus d’attention cette année aux ressorties de Pisces Iscariot et (surtout) de Mellon Collie and the Infinite Sadness. Ceci dit, Oceania est le meilleur album de Corgan depuis quelque temps, peut-être depuis Machina II. Mais cela ne veut pas dire grand chose…

85 Sleigh Bells – Reign of Terror. Tellement surévalué que même Pitchfork n’en parle plus. Il reste juste encore un peu de nouveauté et d’originalité pour qu’on lui laisse une chance.

84 Best Coast – The Only Place. Bethany Cosentino tente par tous les moyens de prouver qu’elle a plus d’un tour dans son sac, et elle y arrive de justesse. En virant alt-country.

83 Jessie Ware – Devotion. Chaque top de fin d’année se doit d’avoir son truc pop “différent”. Je ne trouve pas que Devotion soit vraiment extraordinaire, mais Wildest Moments = tube.

82 Alabama Shakes – Boys and Girls. De la soul music au plus pur sens du terme. Rock teinté de blues et porté par la voix fantastique de Brittany Howard.

81 Neil Young – Psychedelic Pill. Parce que Neil Young est le seul type de 67 ans capable d’appeler un album Psychedelic Pill et de mettre une grosse tablette d’ecstasy en pochette. Mais aussi parce qu’il comprend quelques excellents morceaux, notamment les 16 minutes de Ramada Inn ou de Walk Like a Giant. Il a toujours quelque chose à dire.

80 Passion Pit – Gossamer. L’équilibre entre pop, indé, hype mais pas trop hipster n’est pas facile à réaliser. Pourtant, Passion Pit l’a fait, dans un album pourtant un peu fatigant.

79 Sigur Rós – Valtari. Les islandais n’auront sans doute plus jamais la même aura qu’il y a quelques années, mais cela ne les empêche pas de sortir des albums d’une beauté subjugante.

78 Imperial Teen – Feel The Sound. Indie pop positive, harmonies vocales, chouettes chansons simples. Parfois, on n’a besoin de rien de plus.

77 Of Monsters and Men – My Head Is An Animal. Les comparaisons avec Arcade Fire sont assez justifiées, celles avec Mumford and Sons heureusement moins. Plus légers que leurs inspirations de Montréal, les islandais sortent un album aérien, positif et tout à fait recommandable, même si légèrement dérivatif.

76 The Gaslight Anthem – Handwritten. J’ai sérieusement lu qu’on les considérait comme le futur du rock ‘n roll. Si le futur du rock ‘n roll passe par Bruce Springsteen et faire croire aux gens que Hot Water Music n’a jamais existé, personellement, je ne suis pas d’accord. Heureusement, ce n’est sans doute pas leur intention du tout, ils sont trop occupés à faire sonner leur rock en col bleu le mieux possible, ce qui est tout à leur honneur.

75 Motion City Soundtrack – Go. Le fameux album de la maturité, mais qui n’est pas chiant pour autant, juste plus sérieux et maîtrisé. Frais, intelligent et agréable.

74 Glen Hansard – Rhythm and Repose. Après un Oscar et des tournées interminables (notamment en ouverture de dizaines de concerts d’Eddie Vedder), l’ex-busker dublinois sort son premier vrai album solo, qui reste en deçà de ses albums avec The Frames ou le duo mélancolique The Swell Season. Restent quelques perles parfois sublimes.

73 The K. – My Flesh Reveals Millions of Souls. Noise rock habité, puissant et très dynamique, frôlant parfois le hardcore contemporain. Pas une seule baisse d’intensité tout au long d’un premier album excellent en soi, et très prometteur.

72 Trailer Trash Tracys – Ester. Les groupes dream pop/shoegaze se comptent par dizaines cette année, et il leur faut un petit quelque chose en plus pour se faire remarquer. Dans le cas de TTT, c’est la voix sublime de Suzanne Aztoria, qui sonne intemporelle d’entrée de jeu.

71 Guided By Voices – Let’s Go Eat The Factory/Class Clown Spots a UFO/The Bears for Lunch. Après la reformation du lineup dit classique, Robert Pollard reprend sa vitesse de croisière, trois albums cette année. Comme toujours, on aurait gagné à plus de contrôle, mais on retrouve encore quelques perles indiepunk toujours trop courtes, surtout sur le troisième album.