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No Doubt – Singles

Une compilation de plus pour cette fin d’année, les singles de No Doubt. Le groupe, orginaire d’Anaheim, Californie, a percé vers 1997 avec une série de hits, dont Just a Girl et Don’t Speak, après avoir joué du ska-punk très peu inspiré. No Doubt est depuis habitué aux hits mondiaux, et sa chanteuse Gwen Stefani est passée du rang d’imitatrice de Madonna à celui de star mondiale se lançant, paraît-il, dans le cinéma. Cette compile regroupe tous leurs singles depuis 1992, jusqu’aux petits nouveaux inédits de 2003. La compile remplit son rôle et évite donc de trop se plonger dans les albums assez inégaux du groupe. On retrouve donc, outre les tubes déjà cités, l’excellent Hella Good (produit par les Neptunes) ou encore la reprise copie carbone de It’s My Life, de Talk Talk. Sinon, il y a quelques morceaux pas bien terribles sur le cd, même si c’est un greatest hits de 10 ans de carrière… Une compile de Noël, donc.

Puddle of Mudd – Life on Display

Deuxième album pour le groupe lancé par Fred Durst. OK, comme début de carrière, c’est difficile de faire pire, mais comme le premier album n’était pas mal, on va leur laisser une chance… Le premier album donc, Come Clean (2001), possédait un son assez grungy, sans être révolutionnaire, c’était plutôt bien fait et surtout ça changeait de la pourriture nu-metal de l’époque (si quelqu’un se souvient encore de hed(pe), Papa Roach ou Mudvayne…). Après quelques abus assez stéréotypiques (le chanteur Wes Scantlin arrêté pour violence domestique), le groupe a concocté ce 2ème opus qui ne révolutionnera pas non plus le monde, mais qui peut être comparé au premier, en peut-être moins léger. On retiendra la solidité des compos tout en reprochant les geignements misogynes d’un Scantlin, visiblement trop influencé par Durst. Écoutable une fois de temps en temps, mais c’est quand même assez cruel d’écouter ça après le best of des Stone Temple Pilots…

Stone Temple Pilots – Thank You

Même si la sortie de cet album est forcément orienté période de fêtes, cet album mérite d’exister pour des raisons autres que le pur marketing. En effet, le groupe reste une des légendes du mouvement grunge des années 1990, et après avoir été considéré comme le parent pauvre des Alice in Chains et autres Pearl Jam, l’heure a sonné pour un peu de reconsidération. C’est bien simple, comme best of cet album est parfait. On trouve des morceaux de chaque période du groupe, et ils méritent tous leur place. Même l’inédit est vraiment excellent. Bien sûr, on pourra chicaner quant à l’absence de certains morceaux (Art School Girl !!), mais bon… On trouve dans cet album leur hymne, Plush, le fantastique Creep et 12 autres morceaux montrant leur impressionnante évolution (les derniers albums n’avaient plus trop à voir avec le grunge de type Seattle). Écoute indispensable pour amateurs du dernier vrai grand genre musical à avoir percé, et chemin idéal vers d’autres perles du groupe enfouies dans leurs 5 albums (tous recommandables, mais mon préféré reste Tiny Music, le troisième) De plus, le groupe a officiellement splitté il y a quelques semaines, et le très troublé chanteur Scott Weiland a retrouvé un nouveau groupe : Velvet Revolver, formé avec les ex-Guns N’Roses, moins l’imbécile de chanteur. Une des compiles de l’année.

Linkin Park – Live in Texas

Aaaaauurrghhhhhiiiiiiaughhhhh suivi de mauvais rap et de scratches pourris. 12 fois. Même si LP montre pas mal d’originalité en studio, en live ça craint. Après deux albums studio seulement, un de remixes et ce live, un petit oiseau me dit que LP ne vivra pas éternellement. Et à entendre ces plages de bête bruit entrecoupées de « Texas make some noise », on ne les regrettera pas trop. Mais Meteora n’est pas mauvais, ceci dit. Live in Texas bien.

The Offspring – Splinter

Un des pionniers du punk SoCal revient avec un septième album moyen, un peu comme le groupe, en fait. Depuis leur carton qu’était Smash (Self Esteem, Come Out and Play) en 1994, The Offspring voyage dans les eaux troubles du punk assez commercial. Tout n’est pas mauvais, loin de là, on ne parle pas de Good Charlotte non plus. Mais chaque album d’Offspring depuis 1994 possède son lot d’excellents morceaux mais aussi d’hymnes stadium punk assez douteux. Splinter ne fait pas exception, avec le stéréotypé Long Way Home qui côtoie l’hyper punk Da Hui (All I Want puissance 10), le mou Never Gonna Find Me avec le single très original Hit That (qu’on va qualifier de Casio-punk, allez). Voilà, rien grand chose à dire, un album d’Offspring de plus.