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Top albums 2014

Pas besoin d’introduction, voici la liste de mes albums préférés de l’année. Comme toujours, pas la peine de chercher l’explication du « classement », relativement aléatoire, surtout vers le bas de la liste. Il y a certainement encore des oublis, n’hésitez pas à me le faire savoir 🙂 Ma shortlist faisait 82 albums, je l’ai réduite à 80 plutôt que l’étendre à 100.

Transgender Dysphoria Blues

1 Against Me! – Transgender Dysphoria Blues
2 White Lung – Deep Fantasy
3 Perfect Pussy – Say Yes to Love
4 La Dispute – Rooms of the House
5 Sharon Van Etten – Are We There
6 Cloud Nothings – Here And Nowhere Else
7 J Mascis – Tied to a Star
8 Bass Drum of Death – Rip This
9 Ex-Hex – Rips
10 The Hotelier – Home, Like Noplace Is There
11 Ty Segall – Manipulator
12 Chumped – Teenage Retirement
13 TV On The Radio – Seeds
14 St. Vincent – St. Vincent
15 Allo Darlin’ – We All Come From The Same Place
16 Iceage – Plowing Through the Fields of Love
17 Real Estate – Atlas
18 The New Pornographers – Brill Bruisers
19 Alain Johannes – Fragments and Wholes Volume 1
20 Death From Above 1979 – The Physical World
21 Manic Street Preachers – Futurology
22 Damon Albarn – Everyday Robots
23 Ariel Pink – Pom Pom
24 Shellac – Dude Incredible
25 The Raveonettes – Pe’ahi
26 Merchandise – At The End
27 First Aid Kit – Stay Gold
28 Jack White – Lazaretto
29 2:54 – The Other I
30 Damien Rice – My Favourite Faded Fantasy
31 Karen O – Crush Songs
32 Weezer – Everything Will Be Alright In The End
33 The Rentals – Lost in Alphaville
34 Bob Mould – Beauty and Ruin
35 Thurston Moore – The Best Day
36 Aphex Twin – Syro
37 Bored Nothing – Some Songs
38 The World is A Beautiful Place and I Am No Longer Afraid To Die – Between Bodies
39 Thee Oh Sees – Drop
40 EMA – Future’s Void
41 Goat – Commune
42 The Men – Tomorrow’s Hits
43 Cheatahs – Cheatahs
44 Paws – Youth Culture Forever
45 Crosses – Crosses
46 Earthless and Heavy Blanket – In a Dutch Haze
47 Johnny Foreigner – You Can Do Better
48 Parquet Courts – Sunbathing Animal
49 Parkay Quarts – Content Nausea
50 Lower – Seek Warmer Climes
51 Tweens – Tweens
52 Off! – Wasted Dreams
53 Plague Vendor – Free to Eat
54 Priests – Bodies and Control and Money and Power
55 Girlpool – Girlpool
56 Morrissey – World Peace Is None Of Your Business
57 Lykke Li – I Never Learn
58 Mogwai – Rave Tapes
59 Alt-J – This Is All Yours
60 Hold Steady – Teeth Dreams
61 Blood Red Shoes – Blood Red Shoes
62 The Wytches – Annabel Dream Reader
63 The Lawrence Arms – Metropole
64 Jonah Matranga – Me and You Are Two
65 Lana Del Rey – Ultraviolence
66 The Orwells – Disgraceland
67 Trash Talk – No Peace
68 Swans – To Be Kind
69 Smashing Pumpkins – Momuments To An Elegy
70 The History of Apple Pie – Feel Something
71 Fucked Up – Glass Boys
72 Odonis Odonis – Hard Boiled Soft Boiled
73 Bombay Bicycle Club – So Long, See You Tomorrow
74 Presidents of the United States of America – Kudos to You
75 Temples – Sun Structures
76 Interpol – El Pintor
77 Maximo Park – Too Much Information
78 Warpaint – Warpaint
79 Stephen Malkmus and the Jicks – Wig Out at Jagbags
80 Foo Fighters – Sonic Highways

Voilà, c’est terminé pour cette année, et aussi pour Music Box. Plus de onze ans après, force est de constater que le site a perdu son éventuelle utilité, et moi la motivation nécessaire. Je continuerai sans doute à créer des playlists Spotify avec les nouveautés, voire des tops annuels, mais le peu que je fais actuellement, c’est fini. Ceci dit, je mettrai toujours à jour mes pages Facebook, Twitter et Tumblr (voir la colonne de droite) avec l’actu qui m’intéresse, et si j’ai envie de recommencer à écrire des bonnes vieilles chroniques comme avant, je trouverai où le faire 🙂

Merci de m’avoir suivi au long de ces années durant lesquelles tout aura changé dans le milieu (Facebook, Soundcloud, Spotify, tout ça n’existait évidemment pas) et d’avoir bien compris qu’on n’a vraiment besoin de personne pour déterminer si un album est bien ou pas : il suffit de l’écouter.

Top 100 Albums 2013

Comme d’habitude, il y a certainement eu des oublis, des albums qui sont placés plus haut ou plus bas qu’ils ne devraient, mais j’avoue ne pas avoir accordé énormément d’attention à la précision du classement, le 91e pourrait être 23e et ainsi de suite. Une fois de plus, ce ne sont que mes albums préférés. Il y a beaucoup de listes comme celle-ci, mais celle-ci est la mienne.

La playlist Spotify reprenant un morceau de chaque album est à la fin (écoutez-la en lecture aléatoire, please), et n’hésitez pas non plus à aller écouter celle de MDEIMC, reprenant ses morceaux préférés de l’année, il n’y a rien à jeter. Let’s go.

100 Haust – No. Punk hargneux norvégien à riffs rendu amusant par mes recherches menant à www.haust.no.
99 Jagwar Ma – Howlin. Si les Stone Roses ne sortent jamais de troisième album, c’est leur faute.
98 Eisley – Currents. La famille DuPree switche (parfois) les guitares pour des rythmes plus dansants, tout en conservant les plus belles harmonies que vous entendrez cette année (Haim qui?)
97 Splashh – Comfort. Dans ce classement, il y aura quelques groupes qui auraient vraiment bien aimé qu’on soit en 1993 et pas en 2013 et qui ont un autel avec des photos de Kevin Shields et de J Mascis dessus. Voici le premier. Désolé (pas désolé, en fait) mais c’est mon classement.
96 Johnny Marr – The Messenger. Parce que c’est Johnny Fuckin Marr, c’est tout.
95 The History of Apple Pie – Out of View. Shoegaze pop adorable, juste arrivé quelques années trop tard pour Lost in Translation.
94 Bass Drum of Death. Guitare, batterie, garage.
93 Phoenix – Entertainment. Merci Daft Punk d’avoir sorti l’album la même année…
92 Public Service Broadcasting – Inform Entertain Educate. Curieux, intéressant, fascinant même si probablement éphémère. Ils me rappellent un peu The Avalanches en moins cinglé. C’est quand vous voulez, au fait, The Avalanches.
91 Camera Obscura – Desire Lines. Toujours là quand on en a besoin, toujours excellent.
90 I Is Another – I Is Another. Premier album/EP du duo Ian Love/Jonah Matranga, criminellement trop court.
89 Paul McCartney – New. On parle du retour de Bowie, mais New est le meilleur album de Macca depuis bien longtemps.
88 Touché Amoré – Is Survived By. Oui, c’est plus mélodique et moins intense qu’avant. Mais c’était le seul moyen.
87 Bad Religion – True North. Un des meilleurs albums de Bad Religion, et c’est le seizième. Si on me demandait par quoi commencer BR, je dirais True North.
86 Front Bottoms – Talon of the Hawk. Comme MDEIMC l’explique très bien, duo folk-dance-pop-punk, ce qui sonne bien mieux qu’il n’y paraît.
85 Potty Mouth – Hell Bent. Post-Riot Grrrl punk rock comme on n’en faisait plus. Cool.
84 Tegan & Sara – Heartthrob. Les sœurs Quin expérimentent avec des sonorités plus modernes sans sombrer dans la dance pop FM.
83 Milk Music – Cruising Your Illusion. Le successeur de l’incendiaire EP Beyond Living ne pouvait être qu’un ton en dessous, mais ce n’est quand même pas mal du tout, juste plus Neil Young que J Mascis.
82 Rival Schools – Found. Après avoir de nouveau perdu Ian Love, un des seize groupes de Walter Schreifels retrouve son fameux second album « perdu » et lui offre une véritable sortie.
81 California X. J’ai déjà parlé de J Mascis?
80 Purling Hiss – Water on Mars. Maintenant, on peut enfin parler de descendants de Nirvana plutôt que d’imitateurs. Parfait exemple de fuzz pop homogène.
79 Deap Vally – Sistrionix. White Stripes féministes revendicatrices, moins homogènes mais avec 100% de déclarations stupides en moins.
78 Mudhoney – Vanishing Point. Mudhoney = Sub Pop. Et avec eux, un album qui personnifie parfaitement ce qu’a toujours été Mudhoney. Pas leur plus expérimental, mais pas leur moins bon non plus.
77 Suede – Bloodsports. Des groupes qui se reforment et sortent un nouvel album, ce n’est pas si fréquent. Quand l’album en question soutient la comparaison avec le reste de leur discographie, c’est encore plus rare et mérite d’être souligné.
76 Drenge. J’imagine qu’on doit dire que c’est une sorte d’équivalent anglais des Black Keys, mais ça serait assez stupide, Drenge semble vraiment aimer leur musique pour ce qu’elle est.
75 Hunx and His Punx – Street Punk. Fun + punk + revendications sociales. What’s not to like?
74 Babyshambles – Sequel to the Prequel. Alors qu’on l’avait totalement oublié, Pete Doherty sort le meilleur album de Babyshambles et probablement son album le plus concentré. Pendant ce temps, il est où Carl? Il attend le coup de fil?
73 The Knife – Shaking the Habitual. Leur spectacle (plutôt que concert) aura bien fait parler de lui cette année, mais l’album qui l’accompagne n’est pas mal du tout, juste beaucoup trop long et trop bizarre. Mais est-ce que c’est vraiment une mauvaise chose?
72 Boards of Canada – Tomorrow’s Harvest. Détenteur du titre de buzz marketing de l’année jusqu’à Reflektor. Un album dense, riche, cinématique.
71 City and Colour – The Hurry and the Harm. Dallas Green, mélancolique à souhait. C’est beau, c’est triste, c’est nécessaire.
70 Jimmy Eat World – Damage. Finalement, ce n’est pas une mauvaise chose que Jimmy Eat World n’a jamais connu un énorme succès commercial : ils sont toujours excellents.
69 White Denim – Corsicana Lemonade. Rencontre du rock psyché 60s et du math rock, avec une touche de classic et southern.
68 Joanna Gruesome – Weird Sister. À cause de Google, il faut trouver des noms de groupe aussi percutants/pourris que possible. On en a un quelques uns cette année, mais aucun aussi amusant que ce combo gallois indie-punk éclectique. Et ça marche.
67 Pearl Jam – Lightning Bolt. Toujours capables de remplir des salles n’importe où en Europe en un clin d’œil, Pearl Jam sort son dixième album qui a l’infinie vertu d’être bien meilleur que le précédent.
66 David Bowie – The Next Day. L’immense buzz autour de sa sortie a probablement troublé la relative objectivité du jugement, mais The Next Day est quand même le meilleur Bowie depuis un certain temps.
65 Nine Inch Nails – Hesitation Marks. L’album le plus inégal de l’année?
64 Chelsea Light Moving. La meilleure manière de ne pas regretter Sonic Youth (voir aussi Body/Head).
63 Bleached – Ride Your Heart. Fuzzpop indé, deux soeurs, Haim qui?
62 Yo La Tengo – Fade. 45 minutes d’indiepop (trop) parfaite.
61 Yuck – Glow and Behold. Loin de couler le groupe, le départ du frontman Daniel Blumberg a modifié leur modus operandi en gagnant en textures ce qu’ils ont perdu en énergie.
60 Bored Nothing – Bored Nothing. Délicatesse indé, quelque part entre Pavement et Elliott Smith.
59 Palms – Palms. Isis + Deftones. Exactement.
58 Franz Ferdinand – Right Thoughts Right Words Right Action. Tentative relativement maladroite de se souvenir du premier album, mais avec des moments de brillance.
57 Diarrhea Planet – Rich Beyond Your Wildest Dreams. Folie furieuse avec plein de guitares.
56 The Men – New Moon. Chaque année, un nouvel album de The Men, et dans un autre style. Ici, les chansons de feu de camp et le rock n’ roll Springsteenesque. Je comprends rien à ces gens, mais ils sont forts, très forts.
55 The Strokes – Comedown Machine. Zéro promo pour un album que je n’attendais pas mais qui se révèle être bien plus intéressant qu’Angles. Le meilleur album sur lequel Casablancas a chanté cette année.
54 Daughter – If You Leave. Indiepop délicalement triste, tristement délicate, qui ne pouvait provenir que de chez 4AD.
53 Smith Westerns – Soft Will. Encore beaucoup de délicatesse pour un bel album. Le genre de groupe que l’on garde secret, rien que pour soi.
52 Wavves – Afraid of Heights. Il porte bien son titre, cet album.
51 Aye Nako – Unleash Yourself. Kathleen Hanna est responsable d’une certaine partie de ce top 100, et c’est pas fini (tip pour 2014 : Perfect Pussy). Punk rock 4 ever, etc
50 Sigur Rós – Kveikur. Apparemment leur album rock. C’est un album de Sigur Rós.
49 Kylesa – Ultraviolet. Les puristes n’aiment pas que Kylesa semble devenir « mainstream » Les puristes sont cons.
48 Pity Sex – Feast of Love. Shoegazy indie punk. Oui, encore.
47 Neko Case – The Worse Things Get… Le titre est bien plus long que ça, Fiona Apple-style, mais il est surtout excellent, frôlant la perfection dans la case singer-songwriter accessible. Et quelle voix…
46 The Wonder Years – The Greatest Generation. Les Menzingers de cette année. Punk rock intelligent et intense.
45 Mazzy Star – Seasons of Your Day. Rien n’a changé pour Mazzy Star, malgré le temps qui a bien passé autour d’eux. Ce qui donne une raison de plus pour s’y replonger.
44 Chvrches – The Bones of What You Believe. Pop music incontournable dans mon utopie.
43 Eleonor Friedberger – Personal Record. Personnel, oui mais aussi heureusement accessible et très bien écrit. Dans l’utopie mentionnée juste au-dessus, When I Knew = Get Lucky.
42 Superchunk – I Hate Music. Ouais, et moi je déteste ces vieux groupes qui sortent des albums qui insultent leur histoire.
41 Grant Hart – The Argument. L' »autre » ex-Hüsker Dü. Et un album très dense, qui part dans tout les sens mais qui ne cesse jamais d’être brillant.
40 The Bronx – The Bronx (IV). Putain de punk rock.
39 Pissed Jeans – Honeys. Putain de punk rock, l’autre côté de la pièce.
38 Los Campesinos! – No Blues. Pas de blues, non, plutôt l’écrasement de ce qui sert de coeur, lentement, douloureusement, délicieusement.
37  Ty Segall – Sleeper. Son Sea Change. Tellement brillant qu’on le prend comme acquis.
36 Détroit – Horizons. Bertrand Cantat (Noir Désir) et Pascal Humbert (Sparklehorse) chantent la misère et un rayon de soleil éphémère.
35 Motörhead – Aftershock. Ceux qui disent que Motörhead fait toujours la même chose n’ont jamais écouté Motörhead. Ceux qui écoutent Motörhead savent, même si ça dépasse l’entendement, que leur vingt-et-unième album est un de leurs meilleurs.
34 Cheatahs – Extended Plays. Oui, techniquement c’est une compile de deux EPs. Mais l’album n’a quand même plus dix ans à vivre, alors, autant tout célébrer. Notamment une autre excellente tranche d’indie shoegaze machin.
33 Merchandise – Totale Nite. D’ailleurs, en parlant de formats, on fait quoi de ça? 5 morceaux, mais une durée d’album (court, certes).  Un des espoirs de 2013 qui a choisi la voie très difficile, avec brio et suicide commercial.
32 Alkaline Trio – My Shame is True. Don’t call it a comeback, they’ve been there for years. Mais ça faisait longtemps quand même, un tel album.
31 Future of the Left – How to Stop Your Brain in an Accident. leur meilleur album à ce jour, et ça veut dire quelque chose.
30 These New Puritans – Field of Reeds. En fait l’album est bien meilleur que ça, mais je n’aime pas danser, encore moins sur de l’architecture.
29 Swearin’ – Surfing Strange. Altpunk, lofi, pédale fuzz, fille qui chante. Comme 20% de ce top 200, c’est chouette 🙂
28 Kurt Vile – Wakin on a Pretty Daze. Ou l’esthétique slacker poussé à son paroxysme, il n’a pas pensé à couper certains morceaux en deux ou en trois. C’est pas grave.
27 Best Coast – Fade Away. Grosse surprise pour moi, je ne m’y attendais pas mais Bethany et le type barbu ont sorti leur meilleur disque à ce jour. Techniquement un EP, mais voilà. Ma liste, etc.
26 Fuzz – Fuzz. Encore un petit tour pour Ty Segall, cette fois à la batterie. Plus stoner que grungy, toujours excellent.
25 Manic Street Preachers – Rewind the Film. Encore une grosse surprise, je n’écoute plus les Manics que par habitude, mais là ils sortent un album différent, roots sans être chiant, varié et plein d’espoir. Ils sortiraient un album post-punk en 2014, maintenant je les attends au tournant.
24 Janelle Monáe – The Electric Lady. Vous vous rappelez de l’utopie? Dedans, elle est Beyoncé.
23 FIDLAR – FIDLAR. Putain de punk rock.
22 Fuck Buttons – Slow Focus. Electro hautement imaginative et dérangeante.
21 Kanye West – Yeezus. Grosse prise de risque pour une superstar de ce calibre, inspiré autant par Death Grips (que j’ai honteusement oublié dans ce top 100) que par son invraisemblable mégalomanie. Mais l’album est complètement pourri par une misogynie crasse et inexcusable.
20 The Icarus Line – Slave Vows.  Post-hardcore et proto-punk, en même temps.
19 Iceage – You’re Nothing. Post-punk à couper au couteau, augmenté en cours d’année par un 7″ et le bouleversant projet parallèle Vär (un autre oubli)
18 The Julie Ruin – Run Fast. Kathleen Hanna reprend son alias, en fait un vrai groupe, ressort les guitares, garde les claviers, et rend heureux.
17 Speedy Ortiz – Major Arcana. La chanteuse Sadie Dupuis faisait partie d’un cover band de Pavement qui s’appelait Babement. Rien que pour ça, il faut écouter cet album.
16 The Thermals – Desperate Ground. Assaut punk rock direct, rageux et inspiré.
15 Surfer Blood – Pythons. Et dire qu’un jour, c’était la place de Weezer.
14 Waxahatchee – Cerulean Salt. Personnel, authentique, touchant et excellent, Katie Crutchfield oscille entre alt folk et fuzz rock pour faire vibrer tout ce qui peut encore vibrer. Elliott Smith n’est jamais très loin.
13 Nick Cave and The Bad Seeds – Push the Sky Away. Nick Cave me fait toujours peur, mais quel talent. Carrément un de ses tout meilleurs albums.
12 Thee Oh Sees – Floating Coffin. Punk, garage, psyché, etc etc. Rock.
11 The National – Trouble Will Find Me. Joie et bonne humeur toujours au rendez-vous, mais qu’est-ce que c’est beau.

10 Parquet Courts – Light Up Gold. Je ne sais pas si le comeback de Pavement en 2010 a eu une quelconque influence sur Parquet Courts, mais s’ils ont un descendant direct, ce sont eux.

09 Queens of the Stone Age – … Like Clockwork. Très injustement critiqué pour des raisons stupides (trop de « ballades », des guests invisibles, le Josh Homme show), … Like Clockwork est effectivement bien différent que, oh, Songs for the Deaf, mais si vous n’avez pas changé en dix ans, c’est votre problème, pas le leur.

08 Mikal Cronin – MKII. Autrefois connu comme bassiste du Ty Segall band, il devrait sortir de cette (fantastique) ombre grâce à un talent d’auteur/compositeur/multi-instrumentiste hors du commun.

07 Savages – Silence Yourself. Sérieux à faire passer The National pour Me First and the Gimme Gimmes, Savages allie intensité glaciale, rythmes no-wave et agenda socio-politique chargé.

06 Deafheaven – Sunbather. Un album post-genre, qui ne cherche pas la comparaison, et pour cause : une telle union de puissance sonore et mélodique n’a que rarement été produite auparavant.

05 John Grant – Pale Green Ghost. Des histoires sordides, glauques et autobiographiques qui initient l’ère du songwriter contemporain, qui utilise les outils électroniques avec la même évidence que la guitare acoustique. Et une voix extraordinaire.

04 My Bloody Valentine – mbv. La couleur de la pochette était un indice : Kevin Shields est le Docteur, voyage dans le temps et va chercher des sons du futur pour les mélanger avec ceux de son glorieux passé. Ce qui explique pourquoi il a fallu 22 ans pour que l’album sorte : pour Shields, seulement quelques mois se sont écoulés.

Reflektor

03 Arctic Monkeys – AM. Cinq albums, cinq réussites majeures. Celui-ci est plus introverti, plus contrôlé et sans la moindre seconde superflue.

02 Vampire Weekend – Modern Vampires of the City. On l’espérait plus ou moins secrètement et on l’a eu. Un album d’un grand raffinement et d’une extrême intelligence mélodique de la part du groupe indé le plus important au monde.

01 Arcade Fire – Reflektor. Parce qu’il est difficile de vraiment parler d’indé en ce qui concerne Arcade Fire, qui pourrait atteindre un jour le niveau de popularité U2. En attendant, profitons-en : dans ses excès de longueur et de densité, Reflektor est un album magique, presque sans temps mort, qui justifie à lui seul le concept d’album qui semblait voué à disparaître.


Playlist
Spotify de 93 morceaux / 6 heures ci-dessous, mode aléatoire très fortement recommandé. À l’année prochaine!

Pukkelpop 2013 : compte-rendu

Évidemment avec un peu de retard, voici mon compte rendu du Pukkelpop 2013 ou plus exactement du jeudi 15 août, premier jour du festival. Je l’ai peut-être déjà écrit auparavant, mais les festivals, je n’en fais plus. Trop de monde, trop cher, performances artistiques rarement au niveau des concerts et salle, etc etc. Mais bon, une fois de temps en temps, si l’occasion se présente, je m’octroie le droit d’aller voir des groupes que je n’ai jamais vu (Pavement aux Ardentes, Faith No More au Pukkelpop) ou, dans ce cas-ci, une affiche particulièrement intéressante pour moi.

Pukkelpop 2013On le sait, le coup de génie du Pukkelpop, c’est de commencer le jeudi, et donc d’éviter la concurrence des festivals du même weekend (Lowlands, plein de trucs en Allemagne qui changent de nom chaque année) tout en profitant des groupes qui sont en tournée des carnavals européens. Le jeudi était de loin la journée la plus intéressante du weekend, encore plus suite à l’annulation de Neil Young le lendemain.

Ma journée a commencé assez tôt de de manière surréaliste, avec Oathbreaker dans The Shelter. The Shelter, c’est la scène punk/hardcore/metal, et elle se trouve tout au fond du site, il est assez difficile de s’y trouver par hasard. Et Oathbreaker, c’est un groupe belge qui marie joliment black metal et hardcore (leur dernier album est sorti chez Deathwish Inc. et est produit par Kurt Ballou de Converge). On a donc eu ce mélange réussi vers midi, avec des lumières stroboscopiques, des canons à fumée et la voix inquiétante de la chanteuse Caro.

Arrivait ensuite, dans le Club (la plus petite scène « majeure ») Mikal Cronin, auteur d’un de mes albums de l’année et qui était en train d’installer son équipement quand je suis arrivé, tranquillement, m’installer devant lui. Même si c’était, selon Cronin, « the biggest tent we’ve ever played », il était encore trop tôt pour la remplir (même si c’était quasi le cas toute la journée, on y reviendra). Pourtant, Cronin et son groupe étaient impeccables, jouant une quarantaine de minute de pop songs parfaites extraites de ses deux albums solo. Et malgré deux cordes cassées (sur douze, heureusement) tout au début, il a continué comme si de rien n’était. Classe.

Retour sous le Shelter pour la fin des Menzingers, impeccable groupe punk qui m’a toujours fait penser à un Gaslight Anthem qui aurait gardé l’esprit punk. Excellentes chansons à scander, rien à dire. Ensuite, Parquet Courts, qui confirme sur scène leur réputation de Pavement punk, c’est bordélique, chanté par plus ou moins tout le monde, mais c’est aussi très bien. Je me fais ensuite entraîner de nouveau au Club pour rencontrer un ami (coucou Julien) mais je me fais aussi bien chier, parce que déjà que sur disque, je n’ai jamais compris la dithyrambe autour d’Allah-Las, mais sur scène, c’était, donc, chiant. Pas mauvais du tout, juste répétitif.

Autre must-see de ma journée, Surfer Blood, dont l’album Pythons sera probablement dans mon top 10 2013. Le concert était aussi fort bon, avec une majorité d’extraits de leur premier album. Le bedonnant chanteur John Paul Pitts s’est promené dans le public avant d’emmener son groupe dans un final plein de feedback et de bonheur, c’était bien. À un moment de la journée, j’ai vu Kendrick Lamar sur la grande scène, je pourrai donc dire que je l’ai vu quand il sera devenu la mégastar interplanétaire qu’il est censé être. Mais je n’avais pas le temps (enfin, disons que j’avais fait mes choix).

Parce que les choses sérieuses allaient commencer avec Deftones, un de mes groupes préférés de tous les temps, simplement. Et après les avoir vu pour la première fois il y a une quinzaine d’années, cela fait un bien fou de les retrouver en meilleure forme qu’à l’époque, et avec une discographie récente exceptionnelle, ce qui n’est le cas d’aucun de leurs contemporains. En une petite heure de concert, impossible d’avoir une longue setlist, mais le groupe a pioché dans presque tous ses albums : mention spéciale à Elite chanté (hurlé) dans le public, la merveilleuse Sextape ou un final avec deux morceaux d’Adrenaline, pour le bon vieux temps. Malgré la tragédie qui a frappé le groupe (l’accident suivi du décès du bassiste Chi Cheng), il a réussi à garder la tête très haute, notamment grâce à un remplaçant de choix, Sergio Vega. Un Sergio Vega qui faisait double emploi, car il jouait également avec Quicksand, légende du post-hardcore emmené par Walter Schreifels, aussi membre de Rival Schools et Gorilla Biscuits. C’est là que la fatigue a commencé à se faire sentir, et je n’ai pas pu apprécier Quicksand assez longtemps, malheureusement. Les festivals, sur papier, c’est très bien, mais en vrai…

Un peu comme Miles Kane, tiens. Je l’aime bien, ses compos sont chouettes même quand ce n’est pas Alex Turner qui les écrit, et son groupe est bon, même quand Alex Turner n’est pas là. J’ai juste du mal avec sa voix, mais c’est très personnel. Mention spéciale à son code vestimentaire qui l’oblige à porter un col roulé sous les projecteurs du Marquee.

En me dirigeant vers la grande scène, pour ne pas être trop loin pour Nine Inch Nails (m’empêchant d’ailleurs de voir Johnny Marr massacrer des chansons des Smiths), j’ai été jeter un oeil sous le Club où jouait Glen Hansard et une fanfare de 350 personnes au moins. Ce qui change beaucoup de ses concerts en solo. Pas mieux, pas moins bien, juste différent. Mais un festival n’est pas non plus le meilleur endroit pour apprécier cet artiste unique sous bien des aspects.

Nine Inch Nails, donc. Mes efforts étaient inutiles, j’aurais pu facilement me retrouver assez près de la scène tant le public ne semblait pas intéressé… Pourtant Trent Reznor, de retour en tant que NIN après cinq ans, apporte un show grandiose avec murs de LED, écrans mobiles et mise en scène très précise faisant la part belle aux cinq musiciens qui changent constamment d’instruments. Mais Reznor a toujours eu un tempérament disons, imprévisible : il n’a pas apprécié de commencer en plein jour et encore moins de jouer devant un public majoritairement composé de fans d’Eminem attendant le retour du fils prodigue. En « punition », il n’aura pas joué ses deux morceaux les plus célèbres (Closer et Hurt), terminant le concert dix bonnes minutes à l’avance. Heureusement qu’il était irréprochable, le concert, mêlant nouveaux morceaux (Copy of a, Came Back Haunted) et anciens parfois réarrangés (Sanctified), passages instrumentaux intenses (Help Me I Am In Hell) à un barrage final de hits (Only, The Hand That Feeds, Head Like a Hole). Ceci dit, à Reading, T-Rez a fait encore mieux : fâché de jouer avant Biffy Clyro, il a complètement réarrangé son set en ne jouant aucun hit.

Dernier passage par le Club pour voir Savages de loin, aussi intense que prévu, mais j’avais faim, mon ami et grand esthète Arnaud aussi, la vie est une question de choix et de priorités.

À partir de là, tel deux saumons remontant les rivières, nous avons bravé les armées de fans d’Eminem (sérieux, c’était dingue) pour nous retrouver de l’autre côté du site, passant à côté de Hurts qui avait attiré la grande foule, pour finir au premier rang d’un Shelter probablement décimé par ce qui est passé avant, j’ai quand même loupé Fucked Up et The Bronx. Mais je n’allais certainement pas rater Alkaline Trio, groupe de mon coeur et de maintes crises existentielles. J’étais même par hasard au premier rang, mais quand tu es au premier rang du concert d’un groupe dont tu connais tous les morceaux, et que tu n’as pas la moindre idée de ce qu’ils jouent, soit c’est Radiohead, soit le son est pourri parce que tu es trop près. Je me suis reculé, recentré, et c’était tout de suite nettement mieux. Une heure d’Alkaline Trio, c’est peu (même si nettement trop pour mes compagnons d’un jour qui ont quitté la tente, voire le site) mais Messieurs Skiba, Andriano et Grant ont fait un maximum, piochant dans presque tous leurs albums, passant d’un chanteur à l’autre pour un set sans temps mort, sans point faible. S’il y avait un Dieu, il devrait les bénir.

Il était alors 1h du matin, mes pieds étaient en compote, mon dos une autre métaphore fruitée, mais ce n’était pas fini, oh non… Car dans le Marquee allaient commencer ces sauvages punk cinglés de Godspeed You! Black Emperor. Alors, oui, j’aime beaucoup GYBE. Leur dernier album est fabuleux, et leur concert était magique, une dizaine de musiciens qui jouent 3 morceaux en 1h30, des morceaux qui vivent, qui évoluent, des musiciens qui se nourrissent les uns des autres. Mais à ce moment-là, dans cet état physique, c’était assez dur à supporter. Mais un peu comme un concert de My Bloody Valentine, ou de Fucked Up justement, c’est une expérience physique intense, et c’est ça aussi, la musique : une expérience physique.

C’était donc aussi bien que possible, ce Pukkelpop 2013, on pardonnera même à Trenty son ptit caca nerveux. Mais comme évoqué plus haut, je continue à penser qu’un festival tel que celui-ci, c’est comme un repas qui sent meilleur qu’il ne goûte. Les clashes horaires, le son souvent à la ramasse, des sets toujours courts voire raccourcis, un public absent (mais heureusement pas hostile, on n’est pas en UK) : c’est l’évidence même de le dire, mais les concerts en salle, c’est quand même mieux. Malheureusement, l’état actuel de l’industrie musicale et l’insignifiance générale de ce pays en termes de salle de taille décente (plus grand que l’AB, plus petit que le Sportpaleis, moins pourri que la Lotto Arena) font que beaucoup de ces groupes (au hasard, NIN, Deftones, Alkaline Trio, Eminem, et j’en passe) ne s’arrêteront ici que pour jouer à Werchter/Dour/Pukkelpop. C’est donc ça, ou rien. Même si c’est souvent rien, parfois, je choisis ça. Et je ne le regrette pas.

edit : j’ai honteusement oublié de dire que j’ai aussi retrouvé mon pote Tony avec qui j’ai vu Deftones, et qui a écrit un compte-rendu des trois jours (parce que lui, il est cinglé) sur son excellent blog, Music Doesn’t Exist in my Country.

Janvier 2013

Plutôt que de ne rien écrire et de tout balancer fin de l’année, tout en oubliant la moitié de ce qui est sorti, j’ai eu l’idée d’écrire une sorte de récapitulatif mensuel, accompagné d’un playlist des morceaux marquants du mois + de ce qui sortira le mois suivant. J’y ai pensé un peu tard pour faire janvier à temps, mais bon, je fais janvier maintenant, février dans quelques jours, et puis ça sortira en fin de chaque mois. Je prévois aussi une possibilité de rattrapage pour ce que j’aurai évidemment oublié. Soit. Janvier 2013.

Il fut un temps où janvier était un mois dépourvu de sorties intéressantes. Ce n’est plus le cas maintenant, tant d’albums sortent qu’il faut bien les caser quelque part. Et l’année dernière, un des tous meilleurs albums de 2012, Attack on Memory, est sorti en janvier. On ne rigole plus avec janvier, donc. Par contre, décembre… Soit, encore.

La plus grosse sortie de janvier est sans doute Opposites, de Biffy Clyro. Absolument énormes en UK, ce qui n’était pas gagné du tout vu la bizarrerie de leurs trois premiers albums, ils tentent depuis de rester cohérents tout en devenant accessibles. Opposites est très casse-gueule, car c’est un double album. Comme à chaque fois (ou presque?) on aurait pu supprimer quelques morceaux et gagner en compacité, mais rien n’est mauvais, chaque piste se serait battue pour garder sa place. On regrettera peut-être le fait qu’ils n’ont pas trop profité du concept pour varier et évoluer musicalement, prendre un peu plus de risques, quoi. Opposites est quand même très bien, et Biffy Clyro est peut-être le seul groupe rock mainstream (et à succès, n°1 UK) crédible à l’heure actuelle.

THOAP

Mais mon album préféré (je ne parle plus de « meilleur », ça n’a aucun sens) est Out of View, de The History of Apple Pie. Un peu comme The Joy Formidable (on en reparle juste après), les très googlables THOAP ont sorti quelques morceaux depuis 2011, et maintenant enfin leur premier album, un fantastique mélange de mélodies pop dans un océan de guitares fuzz jouées par des musiciens qui regardent sans doute trop souvent leurs chaussures. La voix gentiment sucrée de Stephanie Min fonctionne parfaitement dans un album fun et adorable, même si légèrement anachronique. J’hésite juste entre See You et Mallory comme single de l’année. Pas du mois, de l’année.

The Joy Formidable, donc, ont sorti leur second album, et cela fait du bien d’enfin entendre des nouveaux morceaux. Wolf’s Law est un second album tout ce qui est de plus classique, le groupe qui continue sur la même lancée, en raffinant l’écriture. Rien à jeter, mais il ne me semble pas qu’il aura le même impact que The Big Roar, et qu’il permettra au groupe d’accéder à ce qui semble être leurs désirs, le statut de groupe sinon de stade, de grosses salles. Mais ils ont joliment progressé dans les mélodies comme le montrent Silent Treatment ou le cinématique (presque) final The Turnaround, sans oublier des morceaux plus directs comme Cholla ou le New Orderesque This Ladder is Ours. Et The Maw Maw Song, complètement cinglé.

On retiendra aussi le premier album solo de l’ex-Girls Christopher Owens, court album-concept autour d’une certaine Lysandre (oui, Lysandre est un prénom masculin, mais bon, c’est une française – c’est pour rire, hein). Romantique à souhait, l’album est construit autour d’un thème vaguement médiéval que l’on entend à plusieurs reprises le long d’un album qui sert plutôt d’introduction à Christopher Owens en tant qu’artiste solo. Je ne serais pas surpris d’avoir un nouvel album d’ici décembre.

Dans la catégorie indie, on n’oubliera pas Yo La Tengo, avec un Fade presque trop parfait, Everything Everything en mode arty ou Unknown Mortal Orchestra (II) confirmant le talent particulier de Ruban Nielson, peut-être le Kevin Parker de 2013. On a aussi Tegan and Sara (Heartthrob) qui se la jouent (très bien) synthpop, les révisionnistes indie Foxygen, les énergiques, entraînants et sans aucune honte (solos de guitare! trompette! cowbell!) Free Energy (Love Sign) et Parquet Courts, que j’ai découvert grâce à la ressortie de Light Up Gold, sorti tellement intimement en 2012 qu’on peut dire qu’il est vraiment sorti cette année (oui, ça m’arrange). Pensez Pavement avec la tension de Wire.

Un peu plus bruyant, le grand retour de Tomahawk et son all-star band (Mike Patton, John Stanier, Duane Denison et Trevor Dunn) pour un Oddfellows un peu moins tordu que d’habitude, qui rappelle même parfois Faith No More (conséquence de la tournée de réunion?). Bad Religion a sorti son seizième (seizième!) album (True North), mais j’ai surtout accordé de l’attention au gang surf/punk bordélique FIDLAR ainsi qu’à California X, nouveau groupe sludge/punk qui vient du même endroit que J Mascis et le prouve avec brio.

Vous pouvez écouter des extraits de tout cela dans ce playlist Spotify, avec en plus le premier extrait du futur album de Paramore (Now) et le premier morceau solo de Kim Deal (qui vient d’un 7″).

À dans quelques jours pour parler ce qui s’est passé en février.