Serbie : Block Out. Je ne sais pas ce qu’on ferait sans Wikipedia, qui nous offre une page absolument fantastique sur le rock serbe. Block Out était apparemment un des meilleurs représentants de la scène grunge du pays (enfin, pays qui a déjà changé de nom 13 fois), il fallait donc que j’y jette une oreille. En effet, on peut entendre quelques sons familiers, des distos connues, ce genre de trucs qui nous ramènent tout droit en 1994. Avec une bonne grosse pincée de Helmet de faire bonne mesure, ce n’est pas mal du tout. 

Grèce : Firewind. Haaaa, le power metal. Le plus grand mouvement musical de l’histoire de l’humanité, au moins. Malheureusement, je ne parlerai pas de Dragonforce durant cette Coupe du monde, mais heureusement, la Grèce est là pour apporter une belle grosse touche de mauvaise goût, on se croirait à l’Eurovision. Le plus drôle dans l’histoire, c’est que le leader de Firewind, le guitariste Gus G (en grec, c’est plus long) est le nouveau guitariste d’Ozzy Osbourne, et donc le remplaçant de Zakk Wylde. Même pas sûr que ce soit drôle. L’avantage, en voyant cette vidéo, c’est que quoi qu’il arrive, les Grecs ne seront pas plus ridicules sur le terrain.

Nigéria : Toujours pas réussi à/pris la peine de faire fonctionner Spotify, donc je ne saurai pas parler cette fois-ci de cette fabuleuse compile de fuzz funk. Ca sera pour la prochaine fois, car aujourd’hui, on parle du duo Fela Kuti / Tony Allen. On ne les présente pas (non, vraiment pas, même pas de lien wikipedia. Na.). Comme ce fabuleux morceau dure 10 minutes, je n’écrirai rien de plus.

Score final : Grèce 0 – Nigéria 3

Argentine : Toujours suivant des conseils avisés, j’ai choisi Los Fabulosos Cadillacs, parce que déjà, un nom pareil, voilà quoi. Puis, le groupe est une vraie légende en Argentine, 14 albums, 20 ans de carrière et une popularité toujours très importante. Tout cela est très bien, mais après je me suis mis à écouter la musique. Et vous savez quoi? J’aime pas le ska. Non, mais vraiment pas. Le ska et le reggae, ça m’emmerde. Blasphème, peut-être, mais je m’en fous, c’est comme ça. Alors, quand j’entends ce type avec sa voix plaintive à la con, une trompette et un batteur sous exta, ça me donne juste envie de sortir mon revolver, celui que Goebbels aurait du utiliser plus tôt (demi-point Godwin, merci). Ca doit être très fun en concert, mais je suis un sombre individu qui ne sait pas s’amuser. Désolé. En parlant de blasphème :

(oui, c’est Debbie Harry, mais cela n’excuse pas tout. Putain de trompette)

Corée du Sud : Cherry Filter. Wikipedia parle de leur « unique sound – consisting of emotional ballads, punk rock, rave and trance ». Comment ne pas s’y intéresser, franchement, comment? Déjà, leur myspacesemble vachement bien, même s’il aurait pu être un peu plus kawaii. Enfin, je ne sais pas comment on dit kawaii en Coréen, moi. Je clique sur play, et là… WTF? La fille a une voix démentielle, et… j’aime bien en fait. C’est cinglé, ne ressemble pas à grand chose, y a des grosses guitares qui semblent jouer ce que le casio pourri joue (ou le contraire), mais ça marche. Mais la chanteuse donne l’impression qu’elle va s’arracher le larynx à chaque refrain, et là, huge respect. Puis, holy shit :

Uruguay : Après ça, pas vraiment la peine de mettre un quelconque adversaire. Mais quand même, voici le Cypress Hill uruguayen, genre exactement le Cypress Hill uruguayen : El Peyote Asesino. Mais ils sont meilleurs que Cypress Hill quand ils se la jouent en espagnol. L’authenticité, sans doute.