Amplifier est un trio venant de Manchester, et qui fait autant de bruit qu’une convention de cover bands de Mötorhead. Insider est leur second album, et on peut se demander pourquoi le groupe n’est pas plus connu. Les morceaux sont aussi puissants que Muse, sans les irritants artifices sonores et vocaux, et les tournants mélodiques rappellent (les extraordinaires) Biffy Clyro. Le tout servi dans un format relativement conventionnel (morceaux de 4.30-5 minutes en moyenne, avec refrains et tout). Et comme Matt Bellamy, Sel Balamir est un guitariste très inventif, mais lui se concertre surtout sur ce qu’il peut apporter à la musique, et pas le contraire.
L’album est relativement difficile à décrire, c’est typiquement un disque qui doit être entendu. ET dès qu’il l’est, c’est difficile de ne pas être conquis par le mur du son dressé par Amplifier (nom à la limite du ridicule, mais parfaitement approprié). Pour ce qu’il représente, à savoir une tentative de rendre le post-rock puissant relativement « pop » (ce que Biffy réussit pas mal, mais ici c’est clairement plus métal), c’est une réussite totale, RIP, par exemple, aurait du être le single de l’année.
Ceci dit, à se cantonner dans un seul, même si très noble, objectif, Amplifier se crée des barrières, et enferme leur son dans un carcan duquel il sera difficile de sortir. De plus, le tout semble trop homogène, et de là un peu long. On verra tout ça par la suite, mais en attendant, Insider est un excellent album, souffrant du défaut de ses qualités, ces dernières était si nombreuses, on ne se plaindra pas.
L’album est relativement difficile à décrire, c’est typiquement un disque qui doit être entendu. ET dès qu’il l’est, c’est difficile de ne pas être conquis par le mur du son dressé par Amplifier (nom à la limite du ridicule, mais parfaitement approprié). Pour ce qu’il représente, à savoir une tentative de rendre le post-rock puissant relativement « pop » (ce que Biffy réussit pas mal, mais ici c’est clairement plus métal), c’est une réussite totale, RIP, par exemple, aurait du être le single de l’année.
Ceci dit, à se cantonner dans un seul, même si très noble, objectif, Amplifier se crée des barrières, et enferme leur son dans un carcan duquel il sera difficile de sortir. De plus, le tout semble trop homogène, et de là un peu long. On verra tout ça par la suite, mais en attendant, Insider est un excellent album, souffrant du défaut de ses qualités, ces dernières était si nombreuses, on ne se plaindra pas.