Le premier album (2003) était une avalanche de puissance et de violence punk, d’une intensité remarquable. Le second (2006) était plus varié, mais gardait le même esprit. Pas de grande variation ici, mais des morceaux plus posés, mieux écrits, et qui ne dépendent pas uniquement de la vitesse à laquelle ils sont joués. Ceci dit, l’album est sans concession du début à la fin, orgie d’accords destructeurs et de voix vindicatives. Inveich aurait d’ailleurs pu se retrouver sur le premier album, tandis que montre le talent musical du groupe, qui n’a fait que s’améliorer depuis leurs débuts. Même choix pour la voix de Matt Caughthran, qui n’hésite plus à chanter. Past Lives bénéficie d’un refrain pour lequel Offspring tuerait (même si Offspring n’a évidemment jamais fait quelque chose d’aussi bien) et Six Days A Week est juste phénoménal. Trente-trois minutes parfaites.
The Bronx, troisième du nom, n’a pas l’immédiateté du premier, mais il est sans doute leur meilleur album, et un des plus efficaces de 2008. The Bronx est un groupe dans lequel on peut croire, un groupe qui change des vies. Même s’ils menacent de sortir un album de mariachi l’année prochaine.