Barrett n’a en fait joué que sur le premier album de Pink floyd, avant qu’il soit effectivement remplacé par David Gilmour. The Piper At The Gates Of Dawn est aussi, mais de peu, le plus digeste. Car parfois, derrières les artifices, on trouve quelques chansons, et même des mélodies. Il faut parfois chercher, mais quand on se rend compte des progressions d’accords étranges et novatrices d’Astronony Domine, on n’est pas loin de crer au génie.
Et un génie, ça fait de tout. Y compris trafiquer les sons avec des échos et de la reverb, parler de son chat, balancer des solos de synthé à la masse (Richard Wright) et raconter la vue d’un gnobe s’appellant Grimble Gromble. Mais aussi tirer dix minutes d’un riff efficace mais limité (Interstellar Overdrive) ou faire quand même n’importe quoi (Pow R Toc H). D’un autre côté, Barrett est capable de sortir des pop songs par essence, comme The Gnome, Bike, ou les singles non album Arnold Payne et See Emily Play, deux deux plus grands moments du compositeur. On peut retrouver ces derniers dans la toute récente version 40ème anniversaire, qui comprend l’album en mono original, un mix stéréo et un troisième cd de singles, faces B et raretés.
Mais rien ne me fera changer d’avis : Pink Floyd me semble fort surrévalué, et même si Piper a ses moments, l’album est trop cinglé (et pas dans le bons sens) pour vraiment fonctionner. Dans cette optique, le pire restait à venir, mais je préfère ne pas m’y aventurer, vu le trolling probablement élevé que cet article va provoquer. Mais au moins, j’en aurai parlé.
Astronomy Domine