Ghetto Love, premier morceau, sonne effectivement plus QOTSA que nature, mais l’album est étonnament varié, avec comme point commun la voix de Brody, totalement inmanquable et inimitable. Elle peut irriter, certes, mais n’empêche, c’est elle qui porte Spinnerette sur ses épaules, d’ailleurs, vu que le groupe varie selon les tournées, on peut dire qu’elle est Spinnerette.
Et donc, l’album se passe tranquillement, sans coup d’éclat majeur mais sans baisse de régime. Et c’est là son principal défaut : on a rien vraiment à dire, c’est bien, mais sans plus, quoi. Brody s’essaie un peu aux beats dance (Baptism By Fire) et essaie de chanter (le joli Distorting The Code), mais tombe parfois dans le lourdaud (Sex Bomb, même si je n’oserais jamais dire ça à Josh). Pas mauvais, mais pas franchement intéressant non plus. Dommage.