Que peut-on rapidement en dire? Qu’Edwards chante assez bien, dans un registre nettement plus discret que Hawkins (et rappelant parfois Sebastian Bach, celui qui annonce la sortie de Chinese Democracy toutes les deux semaines), mais le contraire eût été impossible. Que pour un album metal assez classique, il se défend bien, touchant le glam, le heavy et des refrains à boire. Ils ne se prennent pas pour autant trop au sérieux : leurs morceaux s’appellent Don’t Drink The Water ou You Brought A Knife To A Gunfight plutot que The Rime Of The Ancient Mariner. Ceci dit, ils s’inspirent assez souvent de la mauvaise partie des années 80. On peut tolérer le début, mais on fur et à mesure, on glisse très dangereusement en territoire Bon Jovi (Lazy Bones), et ça, c’est pas bon. De même, ne pas se prendre au sérieux c’est une chose, nommer le dernier titre de l’album Oh Whero My Beero une autre. Et je passe sur Knight Of The Living Dead. Ha ha.
On se retrouve face à un disque techniquement assez bon, ce qui avait permis à l’époque à The Darkness de s’élever du lot : oui, Justin Hawkins faisait ses conneries, mais derrière, les morceaux étaient très bons, et bien exécutés. Ils sont moins catchy ici, mais on voit que les musiciens savent ce qu’ils font, et le font bien. Maintenant, ils ne révolutionnent rien, et livrent assez simplement un album sympathique même si dispensable, sans génie, mais sans trop d’irritations épidermiques non plus. Les fans de Poison devraient aimer.