Un des pionniers du punk SoCal revient avec un septième album moyen, un peu comme le groupe, en fait. Depuis leur carton qu’était Smash (Self Esteem, Come Out and Play) en 1994, The Offspring voyage dans les eaux troubles du punk assez commercial. Tout n’est pas mauvais, loin de là, on ne parle pas de Good Charlotte non plus. Mais chaque album d’Offspring depuis 1994 possède son lot d’excellents morceaux mais aussi d’hymnes stadium punk assez douteux. Splinter ne fait pas exception, avec le stéréotypé Long Way Home qui côtoie l’hyper punk Da Hui (All I Want puissance 10), le mou Never Gonna Find Me avec le single très original Hit That (qu’on va qualifier de Casio-punk, allez). Voilà, rien grand chose à dire, un album d’Offspring de plus.