Trois soirs, 300.000 personnes : la fin de la gigantesque tournée européenne des Red Hot Chili Peppers a trouvé son apogée à Londres. Un petit mois après sort déjà le double album, premier live du groupe et non distribué aux USA. Première constatation évidente à la simple lecture du setlist : tous les morceaux sont soit nouveaux soit viennent des deux derniers albums, Californication et By The Way, à l’exception des obligatoires Give It Away et Under The Bridge. Presque rien de Blood Sugar Sex Magic, et en tout cas rien du tout d’avant. Il faut dire que le groupe a atteint son apogée commerciale avec ces deux cds, et au moins on ne pourra pas leur reprocher de s’appuyer sur leur passé. De toute façon, y en aura toujours qui seront jamais contents.
S’ouvrant avec Can’t Stop, l’album comprend 25 plages pour un tout petit peu plus de deux heures, revisitant les megahits de ces dernières années : Scar Tissue, Californication, Otherside, By The Way, Fortune Faded, quelques morceaux non-sortis en singles, deux inédits et quelques reprises vaguement étranges (Brandy de Looking Glass, I Feel Love de Donna Summer, et l’excellent Black Cross de 45 Grave).