Américains fans des Smiths, venant d’une métropole et qui usent et abusent de vieux claviers new wave. Non, pas The Killers, mais cette fois, les New Yorkais de The Bravery, quintet formé quelque temps après le 11 septembre 2001, et qui sort son premier album éponyme.
Première constatation à l’écoute du premier morceau, Honest Mistake : le revival new wave n’a jamais été aussi important, et on jurerait une intro de Duran Duran. Chantée par Julian Casablancas. Chouette morceau, très zeitgeist, mais éminemment consommable. La première moitié de l’album est tout aussi sympa, avec une voix qui passe facilement de Robert Smith à Morrissey, et une musique plus ou moins guitare et plus ou moins électro. Ensuite, ça devient moins drôle et carrément répétitif, ce qui empêche The Bravery d’atteindre des sommets. Il est difficile de voir si le groupe est là pour durer, on finira bien par le savoir ; entre temps leur premier album est acceptable, sans plus. Mais ces claviers, fallait oser.