Wolfmother remporte sans problème le prix des plus grosses couilles de l’année 2006. Parce que, vulgarité mise à part, il fallait oser. D’abord, la pochette de l’album. Storm Thorgerson étant sans doute trop cher, les Australiens se sont contenté d’un graphiste d’heroic fantasy. Ensuite, les titres. White Unicorn, Witchcraft, Where Eagles Have Been. Et enfin, la musique, straight out of 1972.
Contre toute attente, ça marche sans problèmes. Oui, le chanteur chante comme Robert Plant dans un mauvais jour. Oui, musicalement, on ne va pas plus loin que Black Sabbath, et certains morceaux sonnent même comme ces autres passéistes, The White Stripes. Mais musicalement, ça se tient, le jeu de guitare est parfois époustouflant, et paradoxablement, l’album apporte un vent de fraîcheur au paysage musical actuel.
Maintenant, fallait peut-être pas y mettre une flûte de pan, mais bon, on ne se refait pas… Album de l’été.