C’est invraisemblable, et pourtant… 350 ans après leur premier album, Motörhead existe toujours (ce qui est déjà un exploit en soi), mais en plus continue à sortir de très bons albums, alors qu’ils pourraient bêtement se reposer sur leur passé (ou pire, devenir Metallica).
Kiss of Death, même si pas aussi percutant que le précédent, Inferno, reste tout à fait appréciable, surtout quand Motörhead se prend pour un jeune groupe de rock garage, et aligne les riffs imparables et les coups de double bass drums. Et puis, évidemment Lemmy, et sa voix inimitable. Motörhead montre ce qu’est le pur rock n roll, limite punk (Be My Baby, par exemple) mais tente parfois quelques petits écarts, comme l’étrange Kingdom of the Worm ou God Was Never on Your Side, qui commence avec une tranquille guitare acoustique avant, forcément, de dégénérer.
Lemmy résume tout, « You can’t mess with Dr Rock ». ‘Nuff said.