On ne retrouve que du gros, les plus immenses tubes du groupe s’y trouvent, dont les derniers (avec une certaine importance donnée à leur carrière récente, sans doute pour profiter des acheteurs potentiels à la mémoire courte) et les suivants : la fameuse reprise de The Saints Are Coming, avec Green Day, et l’inédit Window In The Skies. 18 Singles ne fait donc pas dans l’original, on cherchera en vain les morceaux osés du groupe (j’ai encore en tête la phénoménale vidéo de Discothèque, c’était quand même quelque chose, dans le genre), et on peut donc se demander à qui est destiné cet album. Le fan de U2, même occasionnel, a soit les albums soit au pire les 2 best of précités.
Je n’oserai pas dire que le but de cette sortie est uniquement mercantile (Bono n’est pas comme ça, lui, mais enfin que croyez-vous), et j’imagine aisément le père de famille prétendument branché qui offre, sourire aux lèvres, l’album à son fils de 16 ans qui ne jure que par Klaxons et CSS. Ca sent le sapin, tout ça…