M’enfin, Max, maintenant, c’est vraiment plus drôle… Soulfly, le premier album, était très bon, dans la lignée de Roots. Les invités sauvaient encore Primitive. Mais après… Plus personne ne t’écoute, Max. Á force. Tes âneries chrétiennes pourries, la prochaine fois, garde les pour toi, merci. The New Millennium Is Here (‘Mars’)? Sans blague? Ca fait 3 ans. Enfin, bon, Max, visiblement, tu ne vis pas dans notre monde, excuse-nous si on ne vit pas dans le tien. Tu as encore changé ton groupe (ils avaient aussi honte, les autres?) pour prendre un ex-Ill Niño (ça le fait, sur une carte de visite, ex-Ill Niño…) et un ex-Megadeth (no comment…) ainsi qu’un musicien polonais, histoire de faire encore plus roots, si j’ai bien compris.
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Aerosmith – Honkin’ on Bobo
Eh ben… Aerosmith, un des grands groupes de hard de l’histoire, qui retourne à ses racines… Après une décennie marquée par des hits FM calamiteux (Falling In Love, I Don’t Wanna Miss A Thing, …), le groupe de Steven Tyler et Joe Perry viennent de sortir un album très bon et très surprenant, puisqu’il s’agit d’un album 100% blues-rock comme on n’en fait plus, et comme peu de groupes sont capables d’en produire. Les musiciens du groupe assurent parfaitement, et Tyler montre qu’il est loin d’être un sous Mick Jagger.
Maintenant, tout cela n’a rien de révolutionnaire, mais bon, fallait quand même oser sortir un tel album, avec une seule ballade sirupeuse et insipide (5 de moins que d’habitude, donc). Reste à demander une tournée basée sur cet album, comprenant aussi des reprises RnR vintage, et rien de leur catalogue récent, mais ça c’est peut être beaucoup demander…
George Michael – Patience
On a l’impression que George Michael a toujours été là, pourtant, Patience n’est que son quatrième album solo. Cinq ans après le jazzy Older, George revient chez Sony, son ex-ennemi juré, pour un album qui serait sa toute dernière sortie commerciale (il aurait l’intention de distribuer sa musique via Internet, contre donations à diverses oeuvres de charité). Patience est plus varié que Older mais aussi plus personnel : les textes sont tellement intimes que l’auditeur en est presque gêné de partager les différentes étapes de la vie d’un homme à l’honnèteté remarquable : son enfance, ses amours contrariées, son identité religieuse, tout est abordé, forcément sans tabou.
Musicalement, Patience est très produit, très poli : pas un son est incontrôlé, les morceaux sont hyper travaillés, rien n’est laissé au hasard. Dominé par les ballades classiques, cet opus comprend aussi quelques morceaux dansants dont le raffinement fait souvent penser aux meilleurs Pet Shop Boys (Amazing, et le plus que jamais d’actualité Shoot The Dog). Mais c’est encore et toujours cette voix qui enchante. On peut penser ce qu’on veut de George Michael, il est absolument indéniable qu’il a une voix magnifique, capable de transcender n’importe quelle composition médiocre (ce qui n’est pas le cas de Patience, ceci dit).
The Vines – Winning Days
N.E.R.D. – Fly Or Die
Une des rares certitudes dans le monde musical actuel, c’est la suprématie absolue de Pharrell Williams, sans aucun doute le personnage le plus influent de la musique contemporaine. Des tonnes de tubes produits (Kelis, Justin, Britney, No Doubt, Snoop, Kravitz…) et une compile (pour la plupart excellente) Clones sous l’appellation Neptunes (Pharrell et son compère Chad Hugo, autre multi-instrumentaliste), quelques apparitions solo ou featurings et un « vrai » groupe, N.E.R.D. On y retrouve, outre Pharrell et Chad, le mystérieux Shay ainsi que le groupe funk-soul Spymob, et ce Fly Or Die fait suite au phénoménal In Search Of.
Dire qu’on attendait cet album est évident, et le groupe le sait. Au lieu de ressortir une copie conforme du premier, ils ont préféré innover, et le résultat est forcément difficilement classable. Rock, Funk, Rap, Hip-hop, violons, synthés, guitares (beaucoup), peu de styles ne se retrouvent pas sur cette plaque, aux influences multiples mais à l’innovation constante. Ne vous laissez pas tromper par le single She Wants To Move, un des deux morceaux plus faibles de l’album, ni sur la participation incompréhensible de deux abrutis de Good Charlotte ou encore sur la faiblesse des paroles.