Oscar Wilde disait, « le talent emprunte, et le génie vole ». Les Vines empruntent, et volent carrément, mais de génie il n’y en a point. Comme le premier album, Winning Days est un mélange de plagiats de Nirvana (couplet calme, refrain fort) et des Beatles, période psyché. Ca pourrait encore passer si le Vine en chef, le très instable Craig Nicholls, n’avait pas une des pires voix de l’histoire du rock (et oui, ça inclut Chad Nickelback). Musicalement, ce n’est vraiment pas original, ni même bien joué, mais bon, ça va. Mais les ballades sont à chier, limite mauvaise country. Aucune évolution depuis le premier album, on a même l’impression d’avoir déjà entendu certains morceaux. Et pire, le meilleur, Ride, commence par une intro pompée à BRMC. Un hype de trop.