Algérie : Neanderthalia. Légende totale du heavy metal algérien, et première formation du genre, les sympathiquement nommés Neanderthalia viennent juste de se reformer. On espère que leur retour donnera lieu à des morceaux dont la qualité sonore sera meilleure que ce que l’on peut trouver sur leur myspace, et plus récents que Youtube. N’empêche, je pensais qu’il n’y avait que des chanteurs de raï qui battaient leurs femmes, en Algérie. J’ai eu tort (et oui, c’est du second degré).
Slovénie : Pankrti. Apparemment le premier groupe punk de l’autre côté du rideau de fer, c’est ce qu’ils racontaient, en tout cas. C’est excessivement daté, mais la naïveté peut être rafraîchissante. Leur reprise de Bandiera Rossa devrait précéder les concert$ de reformation de Rage Against The Machine, et on retrouvera deux autres morceaux sur leur très CCCP myspace.
Angleterre : haha ouais, je tiens un blog de chroniques rock, et on fiche un match Angleterre – Etats-Unis. C’est vrai, j’avoue, ça m’arrive d’écouter des groupes anglais et américains. Histoire de parler d’un groupe pas très connu, mais qui le mérite : 80s Matchbox B-Line Disaster, qui vient enfin de sortir un nouvel album dont je devrais parler un de ces jours. Voici la première vidéo :
Etats – Unis : Weezer. Rivers Cuomo est un gros fan de foot, pardon, de soccer. Rivers Cuomo, qui n’a plus écrit un morceau valable depuis dix ans, a donc écrit un morceau honorant le Team US Soccer. Et c’est *encore* plus mauvais que prévu. (« merci » à Matt Showman)
Nigeria : pas facile de trouver des groupes contemporains à distance, j’ai même été fouiller dans des forums locaux, j’vous jure. Et je suis tombé sur une perle, oui, vraiment. Ca s’appelle Nigeria Rock Special : Psychedelic Afro-Rock & Fuzz Funk in 1970s Nigeria (Spotify). C’est exactement ce que le titre raconte, et c’est fabuleux. Le premier morceau, Adieu, par Ofege est à tomber sur le cul, un beat terrible (ben oui, évidemment, c’est pas comme s’ils avaient des leçons à recevoir en terme de beats), une guitare monumentale qui prouve à quel point le continent africain a été, et est toujours stupidement sous-estimé, et réduit à quelques bétises clownesques de world music tout juste bons à vendre des mojitos ratés et des empañadas froides. Je n’ai pas trouvé de lien direct vers ce morceau, mais bien le second, The Action 13 – More Bread (To The People). Immense. Et dire qu’il reste encore Fela Kuti…
Argentine : Merci internet #1. Les sélections argentines m’ont été fournies par une amie fan de Pearl Jam, Vale Vedder (pas son vrai nom), merci à elle 🙂 On commence avec Soda Stereo, groupe qui n’existe plus, mais qui a un statut de légende par là. Le traditionnel best of sur Spotify permet d’en savoir plus, mais évidemment, tout ça est un produit de son époque, avec la voix superlatinomacho mais quand même pas trop pour plaire à tout le monde, et une production très 80s, comme on peut le voir dans ce clip.
Corée du Sud : Sanulrim. Qu’est-ce que vous voulez que je dise de plus :
(non mais c’est pas pire que Coldplay en fait)
Grèce : J’ai tapé « greek rock band » dans Youtube, et je suis tombé sur Mple. Et c’est même pas mauvais, en plus. Mais j’ai l’impression que tout ce que je trouve, qu’importe le pays, se ressemble. Vivement le prochain match pour parler d’un artiste grec classique (George Michael).
Uruguay : Porfiados, groupe punk basique. Genre, trois accords, et encore. Ca ne casse pas trois pattes à Joey Ramone qui a de toute façon déjà cassé sa pipe, mais hey, pas facile de dénicher des groupes rock uruguayens en trois minutes (quand je vous parlais d’exercice de style). Quatre morceaux en écoute sur Myspace, comme quoi, Myspace, ça sert encore un petit peu à quelque chose. Mais ils ne jouent pas assez vite.
France : Down To Earth. En fait, je fais juste ça pour faire plaisir à mon pote Matt Showman. Parce que c’est un type formidable, qui vient de fêter les cinq ans de son label, Yr Letter Records. Mais aussi parce que Down To Earth, comme je l’ai raconté il y a quelques semaines, ce n’est pas mal du tout, c’est même très bien. Une preuve? Voilà :