On va terminer ce premier jour du Pukkelpop, avec du lourd sur le main stage. Mais avant, un saut dans le Dance Hallpour voir le show live de Simian Mobile Disco, parce que James Ford a produit Arctic Monkeys, et parce que j’aime bien leur single Audacity of Huge. Mais les choses sérieuses se passent…
Sur le Main Stage, avec cinq groupes notés :
Maxïmo Park, parce que jamais vus, même s’ils ne m’intéressent plus trop.
Razorlight, parce que malgré leurs récentes infâmies, le premier album me rappelle de très bons souvenirs
Deftones, parce que même sans Chi Cheng, ils restent un groupe fantastique, et j’ai envie qu’ils effacent un mauvais souvenir de leur précédent concert (un mauvais Werchter).
The Offspring, parce qu’il faut ce genre de groupe dans chaque festival
Faith No More, parce que j’attends de les voir depuis plus de dix ans, et c’est pour moi un énorme événement.
Après-demain, on s’attaque au (plus calme) vendredi.
Après s’être intéressé au Shelter, on va se promener dans les autres scènes, et voir ce que je devrais voir a priori (mot important).
Le Château est la scène alternative (d’un festival alternatif, c’est dire), et j’y verrais bien les allumés folk de Vetiver (avec ou sans Devendra Banhart?) ainsi que les rockers enfumés The Black Angels.
Le Club est une petite scène couverte, où jouent généralement des groupes qui demandent une atmosphère intimiste. J’irai voir Grizzly Bear, dont l’album pourtant bien reçu Veckimatest ne m’a pas convaincu.
Pour finir avec les scènes couvertes d’aujourd’hui, le Marquee, qui en est la principale. Grosse affiche là aussi, et je ne manquerai pas Bon Iver (même remarque que pour Grizzly Bear), Dizzee Rascal (pour me souvenir de l’époque où il était excellent), Wilco (que je connais mal) et surtout, surtout, My Bloody Valentine, récemment reformé, et que je veux absolument voir depuis… 10 ans. Il faudra sans doute partir avant la fin pour Faith No More, mais bon, je ne raterai que la fin de la « Holocaust Section » de You Made Me Realise…
Suite et fin du jeudi dans deux jours…
mise à jour (7/8/09 11h02): entre Wilco et Beirut jouera, dans le Marquee, un groupe surprise. C’est tellement un secret de polichinelle que je ne le nommerai pas, mais ce sera totalement immanquable. Et ça va foutre tout mon programme en l’air, pour la bonne cause!
Pour la première fois depuis quelques années, je vais aller à un festival pendant plus d’une journée. La raison est simple : l’affiche du Pukkelpop ne me donne pas le choix. Je comptais simplement aller voir Faith no More et le reste de l’affiche du jeudi, mais je ne saurais décemment passer à côté du reste.
J’ai fait une petite présélection de ce que je voulais voir, et je vais découper tout cela en huit parties, en disant en quelques mots pourquoi je veux voir ces artistes-là.
On commence avec la première partie du jeudi, le jour le plus chargé en ce qui me concerne (19 groupes à voir!)
Note préalable pour tous les posts : le Pukkelpop permet, et encourage les découvertes, donc il y a beaucoup de chances que je ne verrai pas tous ces groupes, et que mon attention sera détournée, tant mieux. Même chose pour l’horaire : vu qu’il n’a pas encore été dévoilé, je ne sais pas prévoir les (inévitables) collisions. Il faudra choisir…
Jeudi 20/8, première partieLa première partie de cette preview se passera entièrement au Shelter, seconde scène ouverte, et ex-Skate Stage. Pendant les trois jours, cette scène enverra du lourd, très lourd. Et le jeudi, on pourrait y rester toute la journée. Hélas, il faudra choisir.
Ghosts of a Thousand : je les connais mal, mais j’en ai entendu du bien de la part d’un ami qui a joué avec eux.
Rival Schools : légende totale emocore reformée l’an dernier. A voir absolument.
Bring Me The Horizon : je ne connais pas plus que ça, mais si le programme le permet, j’y serai.
Thursday : à ranger avec Rival Schools, groupe qui a influencé énormément de monde, pour un bien mais aussi pour un mal. N’acceptez pas d’imitations.
Opeth : un des groupes metal contemporains les plus intéressants. J’ai bien peur que je devrai aller voir My Bloody Valentine à cette heure-là, mais je jetterai quand même un oeil.
Cavalera Conspiracy : le groupe des frères Max et Igor Cavalera, qui reprennent forcément du Sepultura, mais pas seulement leurs « derniers » morceaux. Je serai sans doute devant Faith No More, mais on ne sait jamais…
Malgré le succès de leur tournée de reformation, Rage Against The Machine ne semble pas pressé de remettre ça, et encore moins d’enregistrer un nouvel album. Ce qui n’est sans doute pas un mal. Les deux membres « principaux » de Rage peuvent se concentrer sur leurs autres projets : One Day As A Lion pour Zack de la Rocha; The Nightwatchman & Street Sweeper Social Club pour Tom Morello. Nightwatchman n’ayant pas vraiment provoqué l’hystérie collective, Morello revient à quelque chose d’un peu plus classique : un groupe de funk/metal avec un rappeur, cette fois Boots Riley.
Forcément, un tel projet appelle les comparaisons. Et même si quelques riffs et solos de Morello peuvent rappeler son passé, on est vraiment face à un nouveau groupe : Rage n’aurait jamais enregistré les « whoohohohoooo » de 100 Little Curses, par exemple. De même, le flow de Riley est plus fluide et moins engagé que celui de Zack, mais il reste très compétent pour le job. C’est juste qu’on n’a rien de très inspiré. Il faut aller trouver profondément des petites pépites comme le très dansant (si!) Promenade ou l’intro plus Morello que ça tu meurs de Megablast, mais on ne peut pas s’empêcher de penser que Morello gâche un peu son talent, alternant entre le rock classique et le funk/metal à la you-know-who. Boots Riley, quant à lui, est un MC talentueux, mais qui a parfois du mal à garder l’attention, et peut devenir assez ennuyeux.
SSSC n’est pas le pire projet dans lequel Morello s’est retrouvé (grand merci à Chris Cornell pour ça), mais n’est pas le meilleur non plus. On dirait qu’ils ont du mal a trouver leur place, face à un tel passé. Pourtant, si Morello veut tourner la page, il devra bien y penser un jour. En attendant, SSSC reste un album sympa, estival, mais qui sera vite oublié.