Apparemment, l’electropunk n’a toujours pas la décence de mourir. Quelques années après le sommet atteint par Radio 4 et LCD Soundsystem (avant leur album), Infadels reprend les mêmes recettes, déterre Talking Heads, se souvent des Chemical Brothers et espère que ça va marcher.
Mais cela ne marche qu’à moitié. Les morceaux sont généralement bien enlevés, dansants, et efficaces, mais souffrent assez vite d’une certaine répétition (qui avait déjà bien plombé l’album de !!!). Surtout que lorsque le groupe explore d’autres directions (les mauvaises langues diront, déterrent d’autres cadavres, comme The Specials pour Topboy), l’intérêt remonte, comme en témoigne le très space Girl That Speaks No Words.
Reste quand même quelques singles efficaces, sans prétention (en tout cas on l’espère), comme Just Can’t Get Enough, ou Jagger 67. Pas assez pour faire un bon album, mais We Are Not The Infadels reste correct, sans plus.