Avec ce nouvel album de Radio 4, on peut commencer à s’interroger sur la fin de ce mouvement post-punk-funk, lancé par James Murphy et son team de producteurs DFA qui, ces dernières années, nous ont fournis LCD Soundsystem, !!! ou le second album de Radio 4, peut-être justement la meilleure galette de ce mouvement (Gotham). Tout a une fin, et Radio 4 la sentait venir, c’est sans doute pour cela qu’ils ont engagé un autre producteur, à savoir Max Hayes, aux références parfois douteuses (Doves, Ocean Colour Scene). Et ce n’était peut-être pas une bonne idée.
Stealing of a Nation est ce que Gotham n’était pas, et dans le mauvais sens. Un disque sans âme, calculé, froid et ultra-computerisé. Tout se trouve dans les premières secondes de l’album, un bête rythme de boîte tournaisienne douteuse, suivie des claviers de New Order, pour donner une touche indie, quand même.