Après une série d’EP, voici le premier album de ce groupe gallois, dont la musique lorgne largement de côté des States. FFAF pratique un emo-core mélodique, à l’instar de Rival Schools, Thursday ou encore les fabuleux Thrice (en un peu moins violent quand même). Ils réussissent à éviter les clichés du genre tout en mettant les points forts en évidence. Il n’y a en fait pas trop à dire sur cet album qui pâtit du défaut de ses qualités, à savoir une certaine homogénéité, qui fait finalement ressembler tous les morceaux de cet album, mais ça c’est aussi un trait emo. Ceci dit, les morceaux sont tous excellents, mélodiques et bien exécutés, musicalement et vocalement. On retiendra quand même les singles Juneau et She Drove Me to Daytime Television, même si rien n’est à jeter. Début prometteur, pour un groupe qui redore le blason emo terni par les pleurnicheries de Dashboard Confessional.