Autant commencer par les reproches. Oui, un protest album dans ces temps troublés, c’est nécessairement démago. Oui, Neil Young est Canadien, et se mêle donc de critiquer un président et un régime qui n’est pas celui de son pays.
Voilà, maintenant, on peut se concentrer sur Living With War, enregistré en neuf jours et gratuitement diffusé sur internet quelques jours avant sa sortie CD. Living With War est de plus le premier album électrique de Young, après ses dernières escapades folk Greendale et Prairie Wind.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Young n’y est pas allé dans la dentelle, thématiquement parlant. Attaque violente sur l’administration Bush, Living With War mériterait d’être cité entièrement. On se contentera de lire les titres : Living With War, Let’s Impeach The President, Flags Of Freedom ou encore Lookin’ For A Leader.
Young stigmatise la société américaine en générale, manipulée par le pouvoir via l’utilisation fallacieuse de la religion, du patriotisme, du capitalisme consumériste, et évidemment les mensonges et autres techniques utilisées par ceux qui contrôlent Bush, et qui ont crée la désastreuse situation irakienne actuelle. On pourrait critiquer les grosses ficelles utilisées, comme l’histoire d’un fils partant en guerre, mais on est clairement pas dans une situation appellant à la finesse.
Musicalement, Young utilise un son très dense, avec des guitares électriques denses et brutes, des cuivres organiques et un choeur gospel qui confirme l’impression d’urgence brute apportée par l’album.
Living With War est un album venant du coeur de Neil Young, qui peut être critiqué pour plusieurs choses (mais pas pour être Canadien, ça c’est stupide) mais qui a décidé d’agir, et de parler. Et en plus, Living With War est son meilleur album depuis des années, on peut donc qualifier cette expérience comme réussite totale. Dommage qu’on ne peut pas dire de même de l’administration Bush.
Voilà, maintenant, on peut se concentrer sur Living With War, enregistré en neuf jours et gratuitement diffusé sur internet quelques jours avant sa sortie CD. Living With War est de plus le premier album électrique de Young, après ses dernières escapades folk Greendale et Prairie Wind.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Young n’y est pas allé dans la dentelle, thématiquement parlant. Attaque violente sur l’administration Bush, Living With War mériterait d’être cité entièrement. On se contentera de lire les titres : Living With War, Let’s Impeach The President, Flags Of Freedom ou encore Lookin’ For A Leader.
Young stigmatise la société américaine en générale, manipulée par le pouvoir via l’utilisation fallacieuse de la religion, du patriotisme, du capitalisme consumériste, et évidemment les mensonges et autres techniques utilisées par ceux qui contrôlent Bush, et qui ont crée la désastreuse situation irakienne actuelle. On pourrait critiquer les grosses ficelles utilisées, comme l’histoire d’un fils partant en guerre, mais on est clairement pas dans une situation appellant à la finesse.
Musicalement, Young utilise un son très dense, avec des guitares électriques denses et brutes, des cuivres organiques et un choeur gospel qui confirme l’impression d’urgence brute apportée par l’album.
Living With War est un album venant du coeur de Neil Young, qui peut être critiqué pour plusieurs choses (mais pas pour être Canadien, ça c’est stupide) mais qui a décidé d’agir, et de parler. Et en plus, Living With War est son meilleur album depuis des années, on peut donc qualifier cette expérience comme réussite totale. Dommage qu’on ne peut pas dire de même de l’administration Bush.