Après un concert comme celui de Londres, où Pearl Jam a laissé tomber la majorité de ses classiques pour des raretés bien senties, on était en droit de se demander comme le groupe pouvait suivre un tel moment.
Comme on a été surpris…
Düsseldorf était peut-être encore plus dingue que Londres, avec un début typiquement calme (Sometimes) avant une explosion sonore monumentale (Whipping, le rare Brain of J, Do The Evolution, Insignificance) avant que le setlist prenne une allure légendaire (In Hiding, Sad, Inside Job, Breath et State Of Love and Trust de suite, I’m Open seulement joué pour la troisième fois en onze ans) pour se conclure avec Once et Life Wasted, qui enserrent dix-sept ans de carrière.
Les rappels allaient définitivement enfoncer le clou : un fan monte sur scène pour danser sur I Believe In Miracles, avant que Black et Alive ne terminent le premier rappel, enfin des morceaux connus par les spectateurs pas trop avertis.
Mais ce n’était pas fini : le second rappel verra, entre autres, le groupe prendre une demande émanant d’une superfan du premier rang, et joua l’ultrarareté Rats, avant de conclure sur les classiques Baba O’Riley et Yellow Ledbetter, comme toujours très chargé émotionnellement.
Définitivement le meilleur concert de ma vie, et j’en aurai fait, pourtant…
Des vidéos sont disponibles sur YouTube, malheureusement, il n’y a pas d’enregistrement audio à ce jour. Londres est disponible, par contre, de manière tout à fait libre et gratuite.