Quarts de finale : Pays-Bas – Brésil

Pays-Bas : Politique (soi-disant) laxiste en matière de drogues ou pas, les Pays-Bas n’ont pas vraiment de gros background rock. On a appelé Herman Brood la plus grande rock ‘n roll star des Pays-Bas, et même si c’était probablement le cas, on ne peut pas dire qu’il y avait beaucoup de concurrence. Herman Brood (Spotify) remplit la checklist sans problème. Groupes punk de jeunesse, prison, addictions aux drogues dures, romance avec célébrité (Nina Hagen) et, évidemment, suicide (du toit du Hilton d’Amsterdam, 2001), Brood a tout fait pour laisser une marque dans l’histoire culturelle de son pays. Brood a également reçu quelques attentions à l’étranger, notamment par le Pixies Black Francis, dont l’album Bluefinger (2007) est centré sur la vie de Brood, et comprend même une reprise (You Can’t Break a Heart and Have it) Après sa mort, sa reprise de My Way s’est retrouvée en tête des charts pendant trois semaines, je vous laisse juge.

Brésil Naçao Zumbi (Spotify). Le Brésil quitte tellement prématurément cette coupe du monde que je n’ai même pas eu l’occasion de parler des artistes recommandés. Je finirai donc avec Naçao Zumbi, un des plus gros groupes de rock locaux, qui fusionne depuis 1994 rock, rap et percussions traditionnelles. Le groupe tient ses racines dans l’histoire des populations indigènes brésiliennes, Zumbi étant un leader de la rébellion des esclaves contre les colonisateurs portugais au XVIIe siècle, comme le sait quiconque a un jour écouté un album de Soulfly. Soulfly qui a d’ailleurs rendu maintes fois hommage au leader du groupe, Chico Science, décédé en 1997, ce qui n’a pas empêché le groupe de continuer jusque maintenant.

Pays-Bas – Brésil 2-1 (aussi)

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