Pour la première fois depuis un paquet d’années (la dernière qualification belge pour la Coupe du Monde date de 2002), la Belgique possède une équipe de football capable de battre autre chose que le Luxembourg. Ce qu’ils ont toujours possédé, par contre, sont de bons groupes, surtout dans une veine indie rock. dEUS, Soulwax (au début), My Little Cheap Dictaphone, Girls in Hawaii, j’en passe et beaucoup d’autres. De plus, avec Stromae, la Belgique possède un artiste de calibre international, qui fait certes de la musique relativement commerciale mais tout à fait respectable.
Mais j’ai choisi de parler du trio Triggerfinger pour commencer. Probablement le principal groupe belge actuel, le trio existe depuis 1998 mais connaît un succès grandissant, acquis à l’ancienne : grâce à des années de concerts partout dans le pays, à des premières parties de plus ou moins tout ce qui tombe et un hit surprise avec la reprise de I Follow Rivers de Lykke Li. Leur dernier album, By Absence of the Sun, a été comparé à Queens of the Stone Age, mais avec une production plus abrasive. Comme c’est sur scène qu’ils brillent le plus, voici leur concert intégral (une heure) au Pinkpop 2013.
Russie. Forcément, quand on a quelqu’un comme Poutine au pouvoir, il y a beaucoup de raisons de se plaindre, si possible en musique. On a bien entendu Pussy Riot, mais la musique est pour elles un médium pour faire entendre leurs revendications. D’autres groupes, eux, font vraiment de la musique engagée, notamment du punk rock. C’est le cas de Последние танки в Париже (Poslednie Tanki V Parizhe, Les derniers chars de Paris).