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The Streets – A Grand Don’t Come For Free
Deuxième album du petit prodige anglais Mike Skinner, qui, sans faire grand bruit, ni grands clips, révolutionne le hip-hop (avec son compatriote Dizzee Rascal). Et tout ça, en réussissant même à changer de style entre deux albums (vous en connaissez beaucoup vous, des rappeurs qui changent de style?). Et avec un album concept, rien que ça! L’histoire tourne autour d’un jeune anglais, Mike, qui commence par perdre plein d’argent chez le bookmaker, puis sa copine. Il la trompe en vacances typiques anglaises à Ibiza, avant de tenter de la reconquérir, rongé par les regrets. 
Comme pour un bon film, je ne raconterai pas la fin de l’histoire, il faut juste savoir que la musique qui l’accompagne est de bonne qualité, et surtout très variée. La voix, et le rap de Skinner sont chargés d’émotions, passant de l’humour (et c’est parfois très drôle) à la mélancolie (Dry Your Eyes), et les beats accompagnent parfaitement ces différents sentiments. 
Young Heart Attack – Mouthful Of Love
Queens of the Stone Age – Stone Age Complications
Et le deuxième, c’est celui-ci, le dernier disque de QOTSA dans son incarnation actuelle, vu que Mark Lanegan et Nick Oliveri ont tous deux quitté le navire. Cet EP comprend 6 morceaux: 3 reprises, 1 remix et deux originaux. Les reprises (Kinks, Cramps et Subhumans) sont de bonne facture, les originaux aussi (ils datent de l’époque Rated R, et auraient bien pu se retrouver sur l’album). Le remix (No One Knows, par UNKLE) est plus anecdotique. En soi, cet EP n’est pas obligatoire (contrairement au dernier album Songs for the Deaf), mais il est quand même assez intéressant, si vous n’aviez pas déjà les six morceaux sur des faces B.Eagles of Death Metal – Peace Love Death Metal
Coïncidence amusante, Josh Homme sort deux disques le même jour. Le premier, sorti sur le label de Mike Patton, concerne son groupe de récréation, qui est apparu sur un volume des fameux Desert Sessions. Leur premier album vient de sortir, composé de Josh (pardon, Carlo Von Sexron) à la batterie, Tim Vanhamel, le Belge de Millionnaire à la guitare, et Jesse « The Devil » Hughes au chant. Autant le dire tout de suite, l’album est assez moyen. Composé en grande partie de rock n’ roll vintage, de boogie, il n’arrive jamais vraiment à décoller malgré quelques morceaux sympathiques. La voix de Hughes est assez intéressante, ceci dit, et l’esemble peut être plaisant, mais on ne pourra s’empêcher de penser que cet album est un caprice de rock star qui n’aurait pas dû être rendu public.