Voilà, quatre ans après, la seconde coupe du monde Music Box se termine, avec le regret de ne pas avoir pu faire tous les matches du premier tour et donc, d’avoir loupé quelques artistes exceptionnels. Mais avant de retourner aux affaires habituelles avec l’article de sorties de juin 2014, voici la finale.

L’Allemagne est représentée par le groupe post-punk machin Die Nerven, découvert par hasard sur Facebook par quelqu’un qui les avait vu à Roskilde. C’est très bon, et ils font aussi une chouette reprise de Summertime Sadness.

L’Argentine, quant à elle, est représentée par le groupe punk(y) Massacre, un groupe véritablement indépendant, et ce depuis plus de trente ans.

Voilà, c’est fini pour cette année, la playlist Spotify ci-dessous reprend une grande partie des artistes choisis cette année, avec des morceaux différents de ceux postés sur le blog. Merci de m’avoir suivi, et à bientôt!

Dernière demi-finale entre deux des équipes les plus emmerdantes du tournoi, faudra quand même qu’on m’explique en quoi ça peut être intéressant, la Coupe du Monde (et en plus, je n’étais pas là pendant Allemagne-Brésil, mais ne vous en faites pas pour moi, ce que je faisais était nettement mieux).

Soit, un dernier passage ici pour les Pays-Bas, parce qu’une fois de plus, la finale des battus, on s’en fout. Et qui pourrais-je prendre d’autre que Herman Brood, probablement le plus grand personnage rock ‘n roll de l’histoire des Pays-Bas, au-delà de son suicide en 2001.

En ce qui concerne l’Argentine, j’ai choisi El Otro Yo, groupe formé en 1988 et qui a traversé et digéré pas mal de courants musicaux pour devenir un des groupes indépendants les plus importants du pays.

Désolé pour le retard, mais un empêchement de dernière minute m’a empêché (c’est d’ailleurs ce que font les empêchements) de rédiger les deux articles des demi-finales avant qu’elles n’aient lieu. Mais l’avantage, c’est que je peux maintenant le faire en conséquence…

Pour le Brésil, on terminera (la finale pour la troisième place, tout le monde s’en fout, non?) avec Os Mutantes, groupe prog/psych/tropicaliste légendaire s’il en est, et actif depuis les sixties, comme en témoigne ce live TV de 1969.

En ce qui concerne l’Allemagne, je vais faire quelque chose d’un peu différent…

Blood Court

Wir Sind Helden

Tomte

Die Fantastischen Vier

H-Blockx

Faun

Einstürzende Neubauten

Pour les Pays-Bas, aujourd’hui, j’y vais à fond. Fini le punk ou l’indé machin, voici la chanson officielle de l’équipe nationale Oranje, par Rene Froger. C’est évidemment très mauvais, mais on va quand même encore avoir deux fois les Pays-Bas d’ici la fin du tournoi.

C’est sans doute la dernière fois que l’on va parler du Costa Rica, seule surprise d’une coupe du monde aux résultats fort prévisibles, surtout en phase éliminatoire. Mais je me penche une ultime fois (j’aurai l’air malin s’ils sortent les Oranje) sur le blog Kadaver, pour mentionner le groupe punk Expulsion Negativa!

On termine une nouvelle fois avec le playlist Spotify, qui reprend le plus de morceaux possibles, mais tous les groupes ne sont pas sur Spotify, donc n’hésitez pas à lire et relire les posts précédents. Les morceaux du playlist ne sont jamais les mêmes que ceux postés ici, d’ailleurs.

Plein de chouettes choses en Argentine, je suppose que je suis patriotiquement censé espérer leur défaite, mais bon… Cette fois, on nage en plein rock indé avec quelques grosses guitares, on sent les influences Britrock, shoegaze, tout ça, même si le dernier album ajoute le post-punk US des années 00. Le groupe s’appelle El Mató a un Policía Motorizado, et ils ont sorti deux albums et trois EP concepts (sur la naissance, la vie et la mort) en une dizaine d’années d’existence. Un de mes coups de cœur de cette série.

Ceci dit, le rock indé de Belgique a traversé les frontières maintes fois, notamment avec Soulwax et dEUS.  My Little Cheap Dictaphone (aussi connu en tant que MLCD, ce qui est parfois assez confus) est un autre exemple de très bon groupe indé, aux influences non dissimulées, mais qui ne sombrent pas non plus dans le plagiat.