Archives par mot-clé : R.E.M.
R.E.M. – And I Feel Fine… (The Best Of The I.R.S. Years 1982-1987)
Mais quand R.E.M. se mettait à faire des popsongs, ils étaient déjà proches de la perfection : The One I Love, Finest Worksong, Begin The Begin, Perfect Circle et leur premier classique, It’s The End Of The World And We Know It (and I Feel Fine).
Une grande, longue et très intéressante carrière s’ouvrait à eux, et alors qu’on attend un nouvel album en 2007, cette compilation est le moyen parfait de combler un manque dans votre discographie. Et si vous en voulez plus, il reste toujours les albums studio IRS.
R.E.M. – Around The Sun
On peut dire ce qu’on veut de R.E.M., ils n’ont jamais pris les choix évidents. Là où certains de leurs collègues dans la catégorie stades se contentent d’un gros single une fois de temps en temps, d’apparitions publiques aussi lucratives que risibles et d’amitiés très discutables avec des personnalités politiques plus que douteuses (pas de dessin, je suppose ?), Michael Stipe, Mike Mills et Peter Buck ont mené une carrière à virages, certains très difficiles (Monster, New Adventures In Hi-Fi, Up), d’autres plus aisés (Reveal, Green), mais toujours négociés sans casse, et souvent avec brillance. Around The Sun, leur treizième opus et le troisième sans batteur, est à l’image de leur carrière.
Commençant de main de maître avec le splendide premier single Leaving New York, l’album comprend quelques classiques comme seul R.E.M. peut composer, comme Wanderlust ou Aftermath. Des détours poussent le groupe (et surtout les paroles de Stipe) à l’introspection et à l’expérimentation (The Outsiders, dont la deuxième partie est rappée par Q-Tip), au commentaire politique (Final Straw), et parfois au pas génial (The Ascent Of Man).
R.E.M. – In Time : The Best of R.E.M 1988-2003
Autre compilation, un best of de R.E.M. choisi, paraît-il par le groupe. L’album s’étend de 1988 à 2003, les années Warner ; les six premiers albums indépendants ayant eu leur best of,Document, comprenant les incontournables The One I Love, Radio Free Europe et surtout This Is The End of The World (And I Feel Fine). On ne résume pas 15 ans de carrière et 7 albums en 16 morceaux (plus deux inédits pas mal du tout), mais bon, on peut apprécier l’effort, assez représentatif quand même. Et de toute façon, les best of sont aussi fait pour râler sur les titres absents (mais pas pour Shiny Happy People, leur plus gros hit assez injustifié). Ceci dit, quelques uns des morceaux non inclus se retrouvent dans une autre version dans le cd bonus de l’édition limitée. On peut donc apprécier l’évolution du groupe tout au long de cet album non-chronologique, et s’extasier devant la recherche mélodique, rarement égalée, et les paroles de Michael Stipe, un des frontmen les plus énigmatiques de l’histoire de la musique enregistrée. Ces 18 morceaux sont excellents, chacun aura son petit préféré, mais comme un groupe souvent lié à R.E.M, Pearl Jam, un best of ne remplacera jamais tout l’œuvre enregistré d’une légende. Et non, MTV n’a pas réussi à tuer Losing My Religion.