The Vines – Vision Valley

The Vines : ou le groupe en The qui n’a pas marché (ou c’était The Datsuns ?). On se souvient de leur premier album, qui est sorti plus ou moins en même temps que la déferlante Strokes/Stripes. Il présentait au monde ce curieux personnage qu’est Craig Nicholls, surdoué mais très instable, souffrant du syndrome d’Asperger.

Le premier album était correct, et le second carrément mauvais, et leur live show était tellement pourri qu’on les avait déjà enterrés.

Mais c’était sans compter sur Vision Valley. Disons le de suite : ce n’est pas l’album de l’année, mais il a le mérite de jouer parfaitement sur les forces/faiblesses du groupe. Nicholls a un certain talent pour les ballades psyché, mais Winning Days en avait trop ? On en met, mais moins. Kurt Cobain est toujours son héros : on pompe des gros riffs grunge à droite et à gauche, mais on fait en sorte que les morceaux fassent deux minutes de moyenne (mis à part les 6 longues minutes qui clôturent le disque), comme ça personne n’a le temps de réfléchir. Formule qui trouve son apogée sur le premier single Gross Out : agressif, bruyant, accrocheur, 1 minute 18.

Nicholls ne sera jamais l’égal de ses idoles, et The Vines n’aurait peut-être jamais du sortir d’Australie. Il n’empêche, c’est un album correct de rock, c’est tout.

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