Archives de catégorie : Chroniques

The Beatles – Revolver (1966)

Oui, bon, je suis un peu en retard. Les remasters sont sortis il y a maintenant plus d’un an, et je ne suis qu’à la moitié de la série. Qu’importe, parce que maintenant, on arrive à ce qui est peut-être la plus exceptionnelle série de quatre albums de l’histoire de la musique enregistrée. Depuis leurs débuts, les Beatles ont sans cesse progressé, passant de reprises aux compositions persos, de mélodies pop aux expériences bien plus complexes, de chansons d’amour à … autre chose. Revolver représente le moment précis où les Beatles détruisent sans aucune hésitation les canons pop de l’époque pour faire non seulement un des meilleurs albums de tous les temps, mais aussi un des plus importants. Pour preuve : l’organe officiel du Saint Siège, L’Osservatore Romano, l’a nommé meilleur album pop de tous le temps, en février 2010. Beat THAT, Radiohead.

Comme de coutume à l’époque, l’album fut précédé d’un 45 tours. On reparlera des morceaux lors de la chronique de Past Masters 2, mais il s’agissait peut-être du 7″ le plus important du groupe (bien que Strawberry Fields Forever/Penny Lane lui dispute l’honneur) : Paperback Writer, son riff acéré et sa basse puissante annonce le heavy metal, alors que Rain est souvent cité comme meilleure face B ever.

Revolver est un album très varié, sans réelle cohérence entre les morceaux. Il faut dire que les albums concepts n’existaient pas encore, et vu la vitesse à laquelle il fallait sortir des disques, à l’époque, la cohésion n’était pas vraiment la première préoccupation de musiciens et producteurs. Cependant, on peut dire que si Rubber Soul était plutôt ancré dans le folk, Revolver est résolument rock. Les compositions de John Lennon sont généralement emmenées par des guitares mises en avant comme jamais auparavant : She Said She Said et And Your Bird Can Sing préfigurent, avec Paperback Writer, un combo plus rock, par exemple celui de Revolution. Mais les Beatles n’ont de toute façon jamais été un simple groupe rock, il y en avait déjà assez sur le marché. Revolver n’est pas l’album de John Lennon, malgré ses excellentes contributions : outre les deux morceaux précités, on peut aussi parler de l’explicite Dr Robert (le Dr Greenthumb de Cypress Hill, trente-cinq ans avant, et pour des drogues nettement plus efficaces) ou I’m Only Sleeping, complainte probablement liée aux substances récréatives en question.

C’est par contre l’album où George Harrison embrasse un rôle proéminent de compositeur, à tel point qu’on lui offre le premier morceau de l’album, le sarcastique Taxman. Le ton Harrison était né : des influences indiennes plus ou moins marquées (comme sur le très hippie Love You To), et des paroles mettant en évidence la confusion de son auteur (I Want to Tell You) ou son engagement politique, avec donc ce Taxman critiquant très directement les impôts anglais qui, il est vrai, empochaient 90% des bénéfices du groupe. Taxman est emmené par un riff vicieux et un McCartney au four et au moulin (lead guitar, basse, terrible solo). Car oui, cette fois, c’est Paul McCartney qui est la star de l’album. Son premier morceau, Eleanor Rigby, est juste somptueux. Comme son hit précédent, Yesterday, il est le seul Beatle présent sur l’enregistrement, la musique étant fournie par deux quatuors à cordes. Musicalement, Eleanor Rigby est un fantastique exemple de la transformation (progressive, mais effective) de simple groupe pop en entité expérimentale. Cela se ressent aussi au niveau des paroles. Les deux protagonistes de l’histoire se sentent seuls : Eleanor assiste à un mariage qui ne sera jamais le sien, et meurt dans l’indifférence, alors que le Père MacKenzie donne son sermon, chaque semaine, dans une église vide. Le célèbre refrain n’apporte aucune résolution heureuse : « Ah, look at all the lonely people, where do they all belong ». Pourtant, le 45 tours se retrouvera quand même au sommet des charts anglais, devenant le hit single le plus sombre de l’époque.

Quand McCartney veut faire dans le marrant, il écrit une pure chanson pour enfants, la donne à Ringo, et ça fait Yellow Submarine. Comme gimmick, elle est très bien, mais c’est de loin le morceau le moins intéressant de l’album, destiné à faire chanter des enfants de 6 ans pour les 36 générations à venir. Mais quand McCartney veut faire autre chose, son génie explose. For No One, une chanson baroque poignante sur la fin d’une relation (« She no longer needs you »), aux antipodes des mélodies d’amour des débuts du Fab Four. Good Day Sunshine, l’archétype du tube estival, enjoué, positif, et qui ne comporte même pas de guitare. Got to Get You Into My Life, avec l’incorporation d’une section de cuivres sur un morceau qui parle, évidemment, de marijuana. Ou encore, et surtout, Here There and Everywhere, une des plus belles mélodies jamais écrites et qui est, quant à elle, une pure chanson d’amour. Et dont la magnificence dépasse les mots.

Mais si une création dépasse les mots, c’est bel et bien le dernier morceau de l’album, Tomorrow Never Knows. On est en 1966, et le groupe qui représente encore la quintessence du groupe pop pond trois minutes de bruit magnifique, fait de samples, de drones, de la voix de Lennon passée à travers un cabinet Leslie, de guitares inversées, d’une batterie irrégulière totalement barrée, de paroles qui ne laissent aucun doute sur les substances consommées par ses créateurs. Tomorrow Never Knows est un coup d’oeil dans le futur, un cas excessivement rare dans l’histoire. Les Beatles ont posé les jalons de la house, du hip-hop, et que sais-je encore. Il suffit d’écouter Setting Sun des Chemical Brothers : la batterie est exactement la même. Dans les mois à venir, le groupe sortira ce qui reste encore leur album le plus célèbre, puis pétera complètement un plomb, avant de sortir… leur meilleur album. Quelle folie.

Video : Soundgarden – Black Rain

Non seulement Soundgarden revient (bien que leur réunion ne semble pas aller très loin), mais en plus ils nous rappellent la tradition des vidéos, qui nous ramène à une époque où MTV en diffusait. Réalisé par le créateur de Dethklok Brendon Smalls, le clip de Black Rain, outtake de Badmotorfinger et inédit de la compile Telephantasm (on en reparlera) est assez over the top et montre une version cartoon de Soundgarden qui défend le monde contre des méchants et gros aliens. La bataille se termine avec le groupe qui conduit une sorte d’hybride Iron Man/Goldorak, pourquoi pas.

Bon, la promo pour Guitar Hero (les exemplaires initiaux de la prochaine itération du jeu offriront Telephantasm) est assez naze, mais non seulement ça fait bizarre d’écouter un « nouveau » Soundgarden en 2010, mais encore plus de voir une bonne vieille vidéo.

Voici la madeleine.

Best Coast – Crazy for You

Best new album chez Pitchfork, best new artist of the year pour le NME : Best Coast est définitivement la sensation indie de 2010, probablement aidé par la pochette d’album la plus cinglée d’une année qui en aura pourtant vu, des pochettes cinglées.

Alors, Best Coast, génie ou imposteur? Comme d’habitude, ni l’un ni l’autre… Best Coast, c’est l’oeuvre de Bethany Cosentino (qui n’a donc pas été bien loin pour nommer le groupe) et Bobb Bruno, rejoints par l’ex-batteuse de Vivian Girls Ali Koehler. Leur truc, c’est de l’indie pop assez lo fi, avec des influences surf plus ou moins marquées. Lo fi et assez simple, un beat stable, plein de fuzz dans les guitares et la voix claire, très claire, de Cosentino. Simple, aussi comme les paroles, qui sont plus ou moins toutes des variations sur l’adolescence, avec des rimes fabuleuses de type miss/kiss, crazy/lazy, home/phone, vous voyez le genre. Bethany semble passer ses journées à ne rien foutre, sauf fumer et caresser son chat, ce que son twitter semble confirmer.

Tout cela semble tellement naze, mais non, en fait. Pour une raison ou une autre, ça marche. Tout au long d’un album assez court, on se plaît à écouter Cosentino raconter candidement ses histoires dont tout le monde devrait se foutre (« I wish my cat could talk »?) en se gavant de cette pop sucrée trempée dans un bain de reverb. Inoffensif, certes (quoique, Honey fait presque peur, en étant deux fois plus lent que le reste de l’album), mais assez irrésistible. On retiendra, oh, presque tous les morceaux, de l’intro Nirvanesque de The End aux choeurs girl band 60s de When The Sun Don’t Shine en passant par les power chords crunchy de I Want To.

Crazy For You n’est peut-être pas une oeuvre de génie, et Pitchfork pousse probablement la hype trop loin en assurant que l’album de sera pas oublié pour des années à venir. Plus prosaïquement, je pense que Cosentino et consorts sont juste là au bon moment, et on n’avait pas besoin d’autre chose, là, maintenant. Crazy for You est juste un fantastique album pop.

Spotify : Best Coast – Crazy for You

Les Ardentes, Liège, 8 juillet 2010

Mise à jour : deux vidéos de Pavement au pied de l’article.

Cet article a d’abord été publié sur Visual Music, mi-juillet.

Les Ardentes, c’est un festival assez récent mais qui a déjà fait pas mal parler de lui en Belgique et ailleurs, et qui est facilement devenu un incontournable de la saison, entre le supermarché du rock conditionné Rock Werchter, les prétentieuses Francofolies de Spa et le légendairement sale (ou salement légendaire) Festival de Dour. Les Ardentes, c’est très clean, comme festival. On y mange les évidents hamburgers/frites, mais aussi toute une série de plats de cuisine du monde. On y boit des chopes, mais aussi du Get 27 et William Lawson. Quand on est habitué à la boue et aux bourrins des festivals classiques, cela surprend. L’affiche est à l’avenant : pas grand chose ne pourrait choquer le grand public, attiré par des têtes d’affiches bien sous toutes coutures, comme Ben Harper ou Charlotte Gainsbourg. Parce qu’à part le rock un peu plus dur, toujours absent, le festival bouffe à tous les râteliers : rap, techno, chanson, rock, pop, indie, un peu de tout, en somme, sans réel fil rouge ou recherche d’identité. Soit, ne faisons pas la fine bouche, pour une bonne raison : c’est la seule possibilité de voir Pavement en Belgique depuis leur reformation, si l’on excepte un concert à l’AB bruxelloise pour lequel il fallait tuer pour avoir une place.

Chaleur de plomb (non, sérieux, c’était le weekend le plus chaud de l’année) expliquant cela, je ne me suis pointé qu’en fin d’après-midi sur le site, mais à part des Plastiscines que j’aurais aimé voir entendre de près (je me suis rattrapé backstage, rassurez-vous), je ne pense pas avoir raté grand chose, tant l’affiche du premier jour était rassemblée en soirée. Petit tour dans la scène couverte, où un public clairsemé (on le verra plus tard, le public des Ardentes ne brille pas par sa clairvoyance) assistait à la prestation intense et mouvementée de Broken Social Scene. C’est là que j’ai eu la drôle d’idée de partir pour ne pas rater le début de Julian Casablancas. Que voulez-vous, je suis assez vieux pour me souvenir d’un certain album d’un certain groupe, et conserver quelques naïves illusions.

Le set de « JC » (rien que ça) a commencé avec un bon quart d’heure de retard, et surprend d’entrée : alors que son « autre » groupe est quand même assez stylé, ses musiciens ne ressemblent à rien, genre camionneur redneck, mauvais sosie de Fab Moretti et encore plus mauvais sosie de Zia des Dandy Warhols, sans ses légendaires attributs. Casablancas, quant à lui, arbore un t-shirt Ozzy, une veste en cuir rouge, un pantalon en velours tout aussi rouge et une mèche blonde. Grande classe. Heureusement, Jules s’est apparemment rendu compte que son album solo ne valait pas grand chose, et entame sur « Hard to Explain », carrément. Ce qui marche très bien, jusqu’à ce qu’il se mette, quand même, à jouer des extraits de « Phrazes for the Young », intercalés par un autre Strokes, « Automatic Stop ». Et puis, c’est fini. Après 30 minutes, Casablancas se casse, histoire de forcer un rappel. On aurait du lui dire qu’à 19h30, en festival, devant un public « mitigé », ça se fait pas trop. Bon, c’était « The Modern Age », alors, on pardonne, mais le pire c’est qu’il refait ça juste après, il se barre, revient, marmonne, chante un truc pourri et repart pour de bon. Strokes = bien. Casablancas solo = pas bien. Mais Missy Elliott aura fait mieux en soirée, après avoir sorti de son chapeau les pires trucs du hip-hop live : retard, fin 30 minutes avant l’heure, « come on Brussels » à Liège, set DJ interminable, « guests », etc etc.

Cypress Hill était la véritable tête d’affiche du jour. En 2008, ils avaient retourné la seconde scène, et reviennent cette année sur le main stage, avec un nouvel album (« Rise Up ») à défendre, et une horde de fans prêts à avaler chaque volute de fumée provenant de la scène (ils étaient aux Pays-Bas la veille…). Cypress live, c’est souvent carré et efficace. B-Real et Sen Dog au micro, le toujours fantastique Eric Bobo aux percus et un certain Julio G comme DJ, remplaçant Muggs dont on se demande s’il fait encore partie du groupe. Concert sans surprise, mais on n’en attendait pas non plus : hits à gogo, fumette, morceaux du dernier album qui tomberont vite à la trappe, et final sur « Rock Superstar ». Tout le monde était content, et tout le monde se casse : soit vers la sortie, soit vers la seconde scène, où Missy Elliott commençait 30 minutes après. Tant mieux, ça fait de la place. De la place pour Pavement.

Parce que le public du festival, sans vouloir généraliser à outrance, s’en fiche pas mal de la (bonne) musique, en fait. Trois jours plus tard, il restait un millier de personnes (sur 16 000!) pour la clôture du festival, avec Public Image Limited, qui est quand même (avec Pavement) le groupe le plus culte que Les Ardentes pouvaient s’offrir. C’est donc devant une assistance très clairsemée (et de plus en plus au fur et à mesure des nonante minutes de concert, oui, je parle wallon) que Malkmus et compagnie ont montré une fois de plus qu’on pouvait (donner l’air de) s’en foutre royalement et être magique. Malkmus balance ses accords sans médiator du haut de sa grande carcasse, Spiral Stairs porte un béret, Steve West un chapeau Jupiler très camping, Mark Ibold occupe le centre de la scène et se balade de droite à gauche comme le bassiste le plus classieusement nonchalant de l’histoire du rock, et derrière, Bob Nastanovich fait n’importe quoi. De « Silence Kid » à « Here » en passant par « Stereo », « Date w/ Ikea », « Range Life », « Conduit for Sale », plusieurs interventions de Broken Social Scene, et une quinzaine d’autres morceaux qui auraient du être autant de hits dans un univers parallèle et utopique, les cinq branleurs californiens ont séduit ceux qui étaient restés, mais de toute façon, les absents ont toujours tort. J’étais là, et je ne l’oublierai pas de sitôt. Putain de groupe.

Mise à jour :

Voici deux vidéos amateur de la prestation de Pavement, d’abord Unfair/Kennel District (avec Calum de Broken Social Scene) puis le final Range Life, avec aussi des membres de BSS. Merci aux uploaders Youtube.



Gorillaz – Plastic Beach

Depuis leurs débuts, en 2000, Gorillaz est passé du statut de projet parallèle de Damon Albarn à celui de mégastar internationale, tout ça en trois albums. Mieux que ça : Gorillaz aura finalement connu plus de succès que Blur, ce qui et assez incroyable, quand on y pense. En dix ans, le « groupe » aura aussi évolué, vers une sorte d’electro-hip-pop ultra-produit parsemé d’apparitions d’invités célèbres, ce qui contraste pas mal avec l’aspect relativement amateur du premier album.

Plastic Beach est l’album de la consécration pour Gorillaz, celui qui les emmène dans leur première tournée mondiale, celui qui réussit à caser sur une même plaque Lou Reed, Snoop Dogg, Bobby Womack ou encore les deux Clash survivants. C’est aussi leur plus synthétique, leur moins organique, mais il reste tout à fait intéressant et recommandable, même si un peu long et inégal. Censé être un album concept vaguement écolo, Plastic Beach (les déchets, c’pas bien) commence par une intro symphonique suivie d’un Snoop Dogg en roue libre, sans grand génie, comme un peu tout ce qu’il fait depuis dix ans, en somme. Albarn s’est mis aux beats minimalistes, et il arrive parfois à émuler les Neptunes dans leur grande période, qui commence elle aussi à dater. On le comprend bien vite, Plastic Beach sera très varié, limite fourre tout : le morceau suivant allie flute, cordes orientales (d’un orchestre libanais) et les rappeurs grime UK Kano et Bashy. White Flag est assez représentatif du concept, un morceau qui commence tranquille avant de muter en bête technoïde puissante, Empire Ants fera la même chose un peu plus loin. Mais le coup de génie d’Albarn, c’est un refrain instrumental à la flute, vraiment très cool.

Sinon, ça part dans tous les sens, surtout la première moitié de l’album. On retrouve des trucs assez commerciaux, comme Rhinestone Eyes (quatrième morceau de l’album, et seulement première intervention vocale majeure d’Albarn), Stylo, où Bobby Womack sort de sa retraite pour un refrain très soul, ou encore l’hyperpop mais quand même vraiment très bon On Melancholy Hill. Mais Albarn sait qu’il a toute liberté pour ajouter des bizarreries fulgurantes, comme Superfast Jellyfish avec De La Soul et le Super Furry Animal Gruff Rhys, un Lou Reed égal à lui-même (pensez ce que vous voulez) ou un excellent Mos Def. Mark E. Smith, quant à lui, se demande sans doute encore ce qu’il fout là, mais ça, il le fait depuis 80 ans. La découverte, c’est peut-être le groupe électropop suédois Little Dragon, emmené par une chanteuse d’origine japonaise, Yukimi Nagano. Ils apparaissent sur deux des meilleurs morceaux, la ballade-Beatles-qui-devient-truc-electro-énorme Empire Ants et le tranquille To Binge, où Nagano chante un superbe duo avec Albarn.

Seulement, on ne peut pas s’empêcher de penser que c’est un peu trop. Trop long, trop synthétique, trop d’invités, et surtout, trop peu de personnalité. Comme évoqué plus haut, le morceau avec Mark E. Smith est franchement dispensable, mais ce n’est pas le pire. Albarn a réussi à réunir Paul Simonon et Mick Jones… et on ne les entend quasiment pas. De plus, le morceau en question est juste sympa, sans plus, et est finalement une grosse occasion gâchée. Enfin, l’album se termine avec deux morceaux dispensables, ce qui amplifie le sentiment de dilution d’un album qui aurait vraiment gagné à être plus concis.

Damon Albarn n’a pas raté grand chose dans sa carrière, et Plastic Beach est très loin d’être un mauvais album. Cependant, il semble qu’il pêche par un excès généralisé, même si le talent de songwriter d’Albarn réussit toujours à sauver chaque morceau de la médiocrité à laquelle il aurait du être promis. On dira donc que Gorillaz est la facette très grand publc d’Albarn, mais avec un twist toujours très intéressant. Et maintenant, que va-t’il faire? Blur? Mali Music 2? The Good, The Bad and The Queen? Un album solo? Quoiqu’il en soit, ce sera probablement passionnant.

En écoute sur Spotify : Gorillaz – Plastic Beach