Italie : Lacuna Coil. Ouais, premier nom qui m’est venu à l’esprit quand j’allie mentalement rock et Italie, sans doute pas un mélange évident. Seulement, Lacuna Coil, je n’y connais pas grand chose, j’ai consciemment refusé de m’y intéresser. Pourquoi? Parce que chaque article qui les concernait ne parlait que de la chanteuse, Cristina Scabbia, comme atout majeur de la musique du groupe. Evidemment, pas (que?) pour sa voix. Vous me direz, y a pas que des Amy Lee dans le metal/rock, mais quand même. De plus, l’autre souvenir de Scabbia qui me reste est un affreux duo avec l’affreux Dave Mustaine pour un affreux remake de l’affreux A Tout Le Monde (mais si, hein, à tous mes zamis). Mais bon, je retire mes oeillères pour l’occasion… Et ce n’est pas mauvais, sans casser grand chose, sorte de métal poppy légèrement industriel. Tout en étant moins putassièrement tapageur qu’Evanescence (vous vous souvenez d’Evanescence?)
Paraguay : le rock paraguayen semble assez récent, si l’on en croit Wikipedia. Une des conséquences évidentes des dictatures, qui vont probablement m’empêcher de parler de la Corée du Nord. Un des groupes les plus populaires est Flou. Oui, Flou, ça me fait rire aussi, mais j’ai un humour bizarre. C’est assez sympathique, Flou, ils ont une identité graphique chouette, et une musique évidemment sous influence mais pas mal executée. Enfin, jusqu’à ce que le mec se mette à chanter, parce que là, aïe, on dirait POD ou Ill Niño ou ce genre de groupes nu-metal médiocre qui les ont malheureusement inspirés. Mais ils chantent en espagnol, donc on peut au moins leur accorder ça.
Score final : Italie 2 – Paraguay 1