Uruguay : El Cuarteto de Nos. L’Uruguay va loin, très loin, et logiquement je devrais encore en parler deux fois, vu qu’ils joueront encore deux matches dans cette coupe du monde. El Cuarteto de Nos est peut-être le plus ancien groupe rock uruguayen encore en activité, ayant débuté en 1980. Apparemment, ils mixent un peu de tout dans leur musique, qu’ils pimentent d’humour. Sans doute un peu gras, mais bon. Leur myspace permet d’entendre quelques morceaux assez représentatifs de leur style un peu grandiose, touche à tout et parfois vulgaire, mais ça se laisse écouter quand même.
Ghana : je n’ai jamais rien eu à raconter sur le Ghana, pas par mauvaise volonté, mais par apparente absence de musique décente dans le pays. N’est pas Nigeria qui veut, probablement, mais c’est quand même dommage, surtout si j’ai tort et que je n’ai pas réussi à trouver la perle rare enfouie dans les tréfonds de l’internet ghanéen. Peu probable, ok, mais la fin du match l’était aussi, peu probable. J’ai donc choisi un groupe techniquement non ghanéen, mais formé par quelques musiciens d’origine ghanéenne, c’est déjà ça. Osibisa (Spotify) est un des premiers groupes de world music, et s’est formé à Londres à partir d’expatriés de cinq pays africais différents, dans les années 70.. On est en plein dans l’afro-pop, mais au moins on n’essaie pas d’émuler des stars américaines à la mauvaise hygiène dentaire.
Uruguay – Ghana 3-0